Les habitants des cités de Sakiet Sidi Youcef, de Ziadia et de Oued El Had se plaignent de ne voir couler l'eau dans leurs robinets que deux ou trois jours par semaine, et durant deux heures seulement à chaque fois, depuis plus de 20 jours maintenant. Selon les habitants de cette partie nord-est de la ville des ponts, les perturbations dans l'alimentation en ce liquide vital n'ont pas manqué d'avoir des répercussions sur le train de vie des foyers. En effet, poursuivront-t-ils, «ils nous a fallu nous adapter à cette nouvelle situation en surveillant les lâchers d'eau, car ils ne surviennent pas toujours à des heures fixes, même si en général ils se font durant la journée, il est arrivé parfois que cela soit pendant la nuit». En outre, feront-ils remarquer, les volumes d'eau ainsi lâchés se révèlent souvent insuffisants pour tous les besoins domestiques. Toujours selon nos interlocuteurs, «les services concernés de la Société de l'eau et d'assainissement de Constantine (Seaco), contactés au tout début des coupures ont expliqué que la perturbation est due à des travaux de réparation d'une grosse conduite endommagée suite à un glissement de terrain qui s'est produit au niveau de Hamma Bouziane. Et dernièrement, après près de quinze jours de persistance des mêmes perturbations, la Société de l'eau et de l'assainissement, relancée sur le sujet, a indiqué que la panne a pour origine des travaux de réparation de conduite détériorée, située à la cité Emir Abdelkader». Et les habitants de poursuivre qu'au-delà du lieu et de la nature de la panne «nous ne comprenons pas tout ce temps que prennent les travaux de remise en état». Et nos vis-à-vis de s'interroger sur ces réparations qui durent depuis plus de 20 jours maintenant, et qui leur causent désagrément sur désagrément et dont ils ne voient toujours pas la fin. Questionné sur ce sujet, le chargé de communication de la Seaco, M. T. Boughedda, indiquera que «les perturbations dont il s'agit sont dues à des travaux de réhabilitation et de contrôle de pompes, de conduites et autres canalisations au niveau de la station de pompage de Ain S'mara et de la station de traitement de Sidi Khélifa, près du barrage Beni Haroun». S'excusant pour les désagréments induits par ces travaux nécessaires, il n'en promettra pas moins le retour «sous peu» à une alimentation normale, sans cependant avancer de date précise.