La direction des services agricoles de Constantine avec son inspection vétérinaire, en collaboration avec les associations des vétérinaires privés de la wilaya, organise le 25 du mois d'avril en cours une journée d'études et de sensibilisation sur les «résidus des antibiotiques dans les denrées alimentaires d'origine animale» et leurs risques sur la santé du consommateur. Selon le directeur des services en question, M. Ghédiri, la rencontre sera organisée à l'occasion de la journée mondiale des vétérinaires qui coïncide avec le 25 avril de chaque année et se déroulera au siège de wilaya de Daksi. Cette journée d'étude scientifique sera animée par des universitaires, des enseignants de l'école vétérinaire d'El-Khroub et de la direction des services vétérinaires du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Les grands axes qui seront développés s'articuleront autour de la présentation du Pascra (plan algérien de surveillance des contaminants dans les résidus alimentaires), dispositif mis en place récemment par la tutelle ministérielle afin de rationaliser l'utilisation des médicaments chez les animaux. Médicaments qui représentent un réservoir de résidus nocifs pour la santé publique, surtout en cas d'usage massif, soulignera-t-il. Il s'agira également de la définition des antibiotiques, de résidus antibiotiques dans la volaille, dans le lait, avec présentation d'études faites par des vétérinaires dans les bassins de bovins laitiers de la wilaya. D'autres points seront abordés aussi, dira-t-il, à l'instar de la police sanitaire, dispositif qui vient d'être relancé pour conforter les décisions prises par les services vétérinaires lors de leurs divers contrôles. Il expliquera que la présence de résidus d'antibiotiques utilisés pour favoriser la croissance de l'animal ou comme médicament et à effet thérapeutique, peut s'avérer parfois dangereuse pour le consommateur en provoquant des accidents allergiques, toxiques ou en développant une résistance aux antibiotiques. D'où la nécessité de sensibilisation sur le problème des résidus de médicaments vétérinaires dans les aliments d'origine animale. «Il y va de la santé publique», conclura-t-il.