Réunis vendredi à Bordj El-Kiffane (Alger), quelque 400 membres du collectif des souscripteurs de logements promotionnels publics (CSLPP) ont réaffirmé leur refus des «crédits bancaires avec intérêts» et ont relancé leurs doléances, notamment celles concernant la qualité des logements et la définition du haut standing. Les 400 souscripteurs membres du CSLPP venaient d'une dizaine de wilayas dont Alger, Oran, Constantine, M'sila, Tissemsilt, Skikda, Béjaïa, Tizi Ouzou, Ouargla, Sidi Bel Abbès, Tipaza, Blida et Sétif. Les souscripteurs «dénoncent la qualité des appartements». Se basant sur un «appartement type dans le site de Maalma», ils estiment que les «finitions sont mal faites» et que des «produits non nobles» ont été utilisés «contrairement à ce qui a été annoncé par l'ENPI et par le ministère de l'Habitat». Par ailleurs, les souscripteurs «réclament la transparence dans la distribution des logements LPP, sachant que le délai de paiement de la deuxième tranche est proche (le mois de juin selon les déclarations de M. Abdelmadjid Tebboune)». Les membres du CSLPP affirment ne «pas savoir» à quels logements ils seront affectés, «ni les sites, ni les immeubles, ni le type des apparentements F3, F4 ou F5». A ce titre, ils veulent la «publication officielle» de l'ensemble des sites LPP du pays, ainsi que la clarification des «critères des affectations». Ils réclament également la «révision à la baisse du prix» des logements LPP et la «levée de l'obligation du seul crédit bancaire comme moyen de financement».