Dans l'optique de combler le déficit en matière de médecins spécialistes, le secteur de la santé de la wilaya de Relizane vient de connaître un renfort de taille avec la désignation de 47 spécialistes. Ces derniers constituent sans aucun doute la bouffée d'oxygène dont ont besoin les trois EPH de la wilaya à savoir ceux de Mohamed Boudiaf à Relizane, Ahmed Francis à Oued R'hiou et celui de Mazouna. Les services de chirurgie générale, de maternité et d'orthopédie ont le plus besoin de ces nouvelles affectations afin de faire face à la pression quasi quotidienne des malades. Cependant, le service de radiologie demeure sans spécialiste et les patients atteints de cancer et traitant par chimiothérapie sont dans l'obligation de passer périodiquement des scanners. Même cas de figure pour les parturientes programmées pour passer au bistouri afin de subir des césariennes. En outre, le secteur sanitaire s'est renforcé par 145 postes d'aides-soignants qui seront répartis à travers les structures sanitaires des 38 communes de la wilaya, ce qui permettrait de les soulager momentanément particulièrement dans les zones éparses. Le concours de recrutement sera ouvert aux titulaires du BEM dans le cycle moyen et concernera les sections de paramédicale des daïras de Relizane, Oued R'hiou et Mazouna. Par ailleurs, une source d'information fiable révèlera que l'hôpital d'Ammi Moussa de 120 lits, au sud-est de Relizane, sera inauguré avant la fin du premier semestre de l'année en cours. Dans un autre contexte, les quelque 1700 paramédicaux qui exercent dans les différentes infrastructures sanitaires manquent de formation continue et exigent l'application du programme du ministère de tutelle afin de répondre à leurs aspirations. Les paramédicaux de la wilaya de Relizane sont contraints, indique-t-on, d'effectuer des déplacements à Mostaganem ou Alger pour profiter des journées de formation. Il est utile de signaler enfin que les travaux de réalisation d'une école paramédicale de 400 places pédagogiques dans le site de la nouvelle ville «Benadda Benaouda» sont à taux n'excédant pas les 45%.