Lors des deux prochaines journées de grève, prévues les 05 et 06 mai, les médecins adhérents au Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) n'assureront pas la «couverture médicale des examens scolaires et universitaires de fin d'année», en plus des «activités de soins et de consultation», des «activités de prévention», et des «réunions des comités médicaux, conseils médicaux», rappelle un communiqué du syndicat daté du 2 mai. Seules les «urgences» seront assurées dans le cadre du «service minimum», indique-t-on. Le SNPSP «salue la forte mobilisation de ses adhérents, lors de la journée de protestation nationale du 27 avril» et confirme, donc, l'option du recours à la deuxième phase de la protestation, tout en réaffirmant «son attachement au dialogue et soulignant le caractère, purement, socioprofessionnel de ses revendications justes et légitimes». Le syndicat revendique «l'application de l'instruction n°968 du 16/09/2014 de M. le Premier ministre, portant intégration dans le grade de «principal» de tout praticien cumulant 10 ans d'ancienneté au 31/12/2012», et «l'alignement sur les nouveaux diplômes de doctorat pour les pharmaciens et les chirurgiens-dentistes avec classification sur la grille des salaires des fonctionnaires». Il est, également, question de «l'intégration du SNPSP, à part entière, dans tout le processus d'organisation des concours de promotion aux grades de «médecin principal» et «médecin en chef», ainsi que «l'amendement du statut particulier des praticiens médicaux généralistes, négocié et remis à la DGFP, le mois d' avril 2011». Le SNPSP constate la «non prise en charge de l'ensemble des points de la plate-forme des revendications» et le «mutisme méprisant» de la tutelle. Une «présence massive» des blouses blanches est souhaitée «au rassemblement national, prévu le 06 mai 2015 devant le siège du ministère de la Santé».