La direction de la pêche et des ressources halieutiques organise depuis le début du mois en cours des portes ouvertes sur l'Entreprise de constructions et de réparations navales, ECRN. Cette manifestation, a pour but d'informer les pêcheurs, sur les missions et les services offerts par cet établissement. Afin de permettre à un grand nombre de professionnels du secteur d'assister à ces journée, la manifestation est organisée à l'institut technologique de la pêche et de l'aquaculture de Bir El-Djir. Cette initiative qui entre dans le cadre d'une convention entre la pêche et la défense a été saluée par les marins, dont le nombre est de 3.558 pêcheurs repartis sur les ports d'Oran et Arzew et activant sur 191 embarcations. En effet l'ECRN, fut créée en 1974, avec comme but principal, l'autonomie de la Marine nationale dans le domaine de la maintenance des unités navales opérationnelles. Aujourd'hui, les chantiers navals de Mers El-Kébir atteignent un degré de professionnalisme et de technologie extrêmement important, notamment dans le domaine de la maintenance, de la conception et de la construction navale. En plus de la maintenance, les chantiers fabriquent actuellement plusieurs types de navires de loisirs, de pêche et autres. L'unité d'Oran de l'ECRN chapeaute aussi un projet de réalisation du nouvel atelier de réparation des navires au port d'Arzew, dont les travaux seront lancés la fin de l'année en cours. Le projet consiste à acquérir un «dock flottant» d'une capacité de 8.000 tonnes qui sera utilisé pour la réparation des navires de gros tonnage. Cette démarche intervient dans le cadre du plan de modernisation de l'ERENAV qui vise également à diversifier les prestations et à s'adapter aux exigences du progrès économique lié à toutes les activités maritimes dont le secteur de la pêche. Ainsi, l'unité d'Oran s'apprête à se lancer dans la modernisation de ses installations et à doubler ses capacités, ce qui lui permettra de développer les activités de réparation dans son chantier au port d'Oran. Aujourd'hui 70 % des réparations faites sur la flotte algérienne se fait à l'étranger. La vieillesse de la flotte nationale alourdit de plus en plus cette facture. Les 30% du marché restants reviennent donc à l'ERENAV.