Bentobbal, le directeur général du CSC, crie au complot et à la trahison en pointant du doigt des membres de l'administration du club ainsi que le président du conseil d'administration de la société sportive Mohamed Haddad, qu'il accuse de chercher à le destituer. En effet, dimanche dernier, une réunion avait été programmée dans un hôtel privé de la nouvelle ville Ali Mendjeli de Constantine entre les membres du CA sans que Bentobbal, le premier concerné par les affaires de l'équipe, ne soit convoqué ou même informé. Et il a aussitôt pensé que le conclave était destiné à le destituer de son poste. « Je ne sais pas ce que veut Haddad. S'il cherche à prendre ma place qu'il le dise et je la lui cède volontiers », a confié Bentobbal à son entourage. Le conclave prévu à Constantine a été annulé en dernière minute, mais Bentobbal s'est rendu aussitôt, le lendemain lundi, à Alger pour se plaindre auprès des responsables du groupe «Tassili» , propriétaire du club, des agissements de Haddad qu'il accuse de vouloir déstabiliser le CSC. Longtemps contesté par une frange des supporters qui lui reprochaient d'avoir échoué dans sa mission, Bentobbal a pu « sauver sa peau » après le maintien de l'équipe en Ligue 1. Ce dernier a entamé les préparatifs de la prochaine saison en lançant l'opération recrutement tout en réussissant à prolonger les contrats de deux cadres. Il s'agit de l'attaquant Hamza Boulemdais, deuxième meilleur buteur du championnat avec 14 réalisations, et, surtout, du gardien de but international Si Mohamed Cédric. Alors que pour les départs, le CSC n'a perdu jusqu'à maintenant que le défenseur Bouhenna qui a signé au Mouloudia d'Alger. Tout ce qu'on peut dire en guise de conclusion est que l'intersaison s'annonce mouvementée avec cette guerre froide déclarée entre Bentobbal et Haddad.