« Nous mettons la pression qu'il faut sur l'entreprise de réali-sation en charge du chantier des 137 logements, deuxième îlot du programme de 900 unités LPL de Cheklaoua. Un jour de retard en réalisation équivaut à un mois de retard en termes d'attribution. D'un autre côté, nous prenons en considération, comme il se doit, les contraintes techniques pouvant surgir sur ce site, auxquelles nous veillons à apporter les solutions adéquates», a déclaré au «Quotidien d'Oran» le directeur général de l'OPGI de la wilaya d'Oran, Ahmed Saber, interrogé hier au sujet de ce projet qui revient quasiment en boucle dans les visites du wali. A l'évidence, de telles sorties ont pour idée-force de mettre la pression sur les exécutants dans un souci de respect des échéances de livraison, a fortiori lorsqu'il s'agit de LPL. De ce fait, leur «fréquence» -tout comme la tonalité des instructions- augmente roportionnellement au déphasage -justifié ou pas- qu'enregistre le chantier. «Toutes les contraintes qui se posaient ont été levées, y compris les préoccupations exprimées par l'entreprise (chinoise) par rapport à la ligne de haute tension», assure M. Saber. Le passage d'une ligne HT sur le site imposait, en effet, une bande de sécurité minimale. Un retrait de 8 mètres de la surface bâtie, soit une marge sécuritaire optimale par rapport à la ligne électrique a été opérée, précise le premier responsable de l'OPGI. Par ailleurs, M. Saber a souligné que le problème de remontée des eaux d'une nappe phréatique a été définitivement réglé par la vidange puis la mise en place d'un système de drainage adapté. «L'analyse effectuée a montré qu'il s'agissait d'eaux agressives. Pour cette raison, nous avons eu recours à un dispositif de protection des fondations, au contact avec le sol, à base de HTS (ciment à haute teneur en silice) ainsi que la mise en place de couches successives de ballast et l'installation de gros regards pour l'évacuation des eaux. Sur les six blocs que comporte cet îlot, quatre ont été déjà équipés en regards», ajoute encore le DG de l'OPGI d'Oran. Sur le délai prévisionnel de livraison de cette tranche de 137 logements, il affirme que le délai contractuel est de 14 mois, mais il faut compter jusqu'à décembre 2016 pour la réception de l'ouvrage. L'autre tranche du programme, la plus consistance puisqu'il s'agit de 763 unités, est, quant à elle, bien en avance, rassure-t-il. Suite aux instructions du wali, l'OPGI a également «pressé» l'entreprise de réalisation chinoise ZGIGC pour renforcer son personnel et ses moyens de bord à ce chantier. Il est à noter que le chantier, qui fait partie des programmes qui déploraient un net déphasage par rapport aux échéances de réception de la wilaya, a connu une nouvelle dynamique, notamment depuis l'arrivée de Saber Ahmed à Oran. Localisé initialement sur le site de Hayat Regency, ce programme LPL avait été transféré fin 2013 vers Cheklaoua, après l'éradication «au-forceps» du bidonville qui y était érigé.