Certains chantiers de réalisation de logements enregistrent un taux d'avancement faible en raison, d'une part, du manque de moyens matériels et humains engagés par les entrepreneurs et, d'autre part, de l'envolée spectaculaire des prix des matériaux de construction. Le manque de qualification des entreprises désignées pour la réalisation de ces programmes est aussi relevé. Presque touts les programmes -LSP, LPA, LPL- sont touchés par des retards dans la livraison. Plusieurs mesures ont été prises pour faire face à ces entraves, particulièrement en ce qui concerne les programmes LPL (logements sociaux). S'exprimant sur les ondes de la radio locale, M.Saber, directeur de l'office de la promotion et de la gestion immobilière de la wilaya d'Oran, a déclaré que « huit contrats en ont été résiliées avec des promoteurs chargés de quelques projets de logements sociaux ». Le même responsable a souligné qu'il s'agit de projets répartis sur les communes de Benyebka, Misserghine, Boutlélis et Hassi Mefsoukh. Inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009, le projet de 120 logements sociaux de la commune de Sidi Benyebka, a connu un grand retard dans les travaux. Le contrat a été résilié et le dossier a été envoyé au ministère de l'Habitat pour une réévaluation financière. Le même responsable a ajouté que « quatre entreprises de réalisation de logements sociaux ont été traduites en justice pour non respect du cahier des charges, malfaçons dans les travaux, notamment à Hassi Mefsoukh et Misserghine ». Le même intervenant a cité le projet de 80 logements LPL dans la localité de Begoug à Boutlélis. En plus du retard dans la réalisation, une mauvaise qualité des travaux a été relevée par les inspecteurs de l'office. Les autorités locales se sont engagées à attribuer d'ici la fin de l'année des centaines d'appartements du programme LPL (logement public locatif) à des familles ayant reçu des pré-affectations et résidant dans de vieux immeubles à travers le territoire de la wilaya. La priorité pour la direction de l'office est de régler les problèmes des retards dans l'achèvement des logements sociaux. Des mises en demeure ultimes ont aussi été adressées aux entreprises défaillantes pour achever dans les plus brefs délais les travaux de construction.