Des logements acquis dans le cadre de l'habitat rural dans la commune d'Aïn Tarek (100 kilomètres à l'extrême sud-est de la wilaya de Relizane) se construisent à l'intérieur du foncier urbain de la ville, indique une source fiable. L'on apprend ainsi qu'une vaste agression se concrétise sur ce foncier notamment dans les sites de «Chetaibo» et «Gaza» où des logements ruraux s'érigent sur des assiettes urbaines alors que ce type d'habitat est destiné aux zones rurales afin de repeupler les douars désertés durant la décennie noire et maintenir la sédentarisation des populations dans leurs terres agricoles. Ce qui se passe à Aïn Tarek est contraire à la réglementation. L'acquisition d'une parcelle urbaine illégale est devenue chose aisée sans que les autorités ne puissent intervenir. Ces nouvelles constructions sont bâties sans permis de construire ni plan urbanistique ni respect de l'aspect architectural de la ville. L'autre problème évoqué tient aux extensions anarchiques signalées par notre source d'information effectuées sans autorisation des services concernés. C'est le cas des 07 logements de fonction du secteur éducatif situés à proximité du collège «Mohamed Boudiaf» où des garages et des pièces y ont été rattachés. Ces extensions gênent les voisins et bloquent l'aération de leurs maisons. Cette anarchie a été à l'origine d'une dispute la semaine dernière entre deux voisins, un employé de l'APC et un chômeur, sur un lot de terrain. Et le pire a été évité. Chacun réclame cette parcelle comme étant la sienne. Les pouvoirs publics sont interpellés pour faire face à cette situation afin de conserver le foncier urbain qui devra servir à des projets d'utilité publique.