106 migrants subsahariens, des ressortissants du Niger en séjour illégal sur le territoire national, ont été recensés au niveau de la wilaya de Constantine et ce, depuis le 10 du mois de septembre en cours, selon la chargée de communication de la direction de l'action sociale, Roumaïssa Benhamlat. Cette responsable indique que ce recensement a été effectué suite à une instruction du wali en date du 10 septembre, ordonnant le dénombrement de ces ressortissants subsahariens ainsi que les lieux les plus fréquentés par eux. Et c'est ainsi, poursuivra-t-elle, qu'une brigade composée d'éléments des services de sécurité (police ou gendarmerie, selon les lieux de compétence), de représentants de la direction de la santé, la direction de l'action sociale a été mise sur pied. L'opération de recensement a permis de faire état de la présence de 106 ressortissants du pays voisin du sud du Sahara, le Niger, dont 43 hommes, 26 femmes, 21 garçons et 05 filles. Ces migrants ont été recensés bien évidemment au niveau du chef-lieu de wilaya, Constantine, au niveau des principales artères du centre-ville, la place du 1er Novembre, les allées Benboulaïd, l'avenue Belouizdad, également à la rue Larbi Ben M'hidi et à Bab El Kantara qui abritent le plus grand nombre. De même qu'il est facile de constater leur présence en nombre non négligeable, au niveau de la cité Zouaghi Slimane, de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli et de la ville d'El Khroub. Et notre interlocutrice d'indiquer que c'est là juste le début d'une opération, qui est toujours en cours et qui semble indiquer que si la majorité écrasante de ces ressortissants nigériens sont des « nouveaux venus », par rapport à une 1ère vague de leurs compatriotes rapatriés dans leur pays il y a près d'une année, quelques-unes des familles ne sont pas cependant si « nouvelles venues » que ça, puisque ayant fait partie du précédent retour collectif et qui sont revenues, selon les services de sécurité qui les ont reconnues. En tout état de cause et toujours selon notre vis-à-vis, la brigade chargée du recensement de ces réfugiés, dont la mission principale concerne le recensement des personnes sans domicile fixe (SDF), n'a fait en fait qu'intensifier ses sorties et étendre ce qu'elle sait faire aux réfugiés du Niger. « Mais dans le cas d'un éventuel second rapatriement, nous attendons d'autres instructions de la tutelle, pour une prise en charge sur le plan de l'hébergement et de l'aide psychologique, à l'instar de la précédente opération », soutiendra notre interlocutrice.