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Faut-il sacrifier les chèvres et les boucs?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 09 - 2015

Que sera New York sans Central Park et que sera Londres sans Hyde Park ? Ces mégapoles ont toutes deux leurs espaces verts urbains qui leur restituent une excellente qualité d'air, sans quoi leur existence serait menacée. Ici, le ciel exprime son désamour au pays de ceux qui ont tourné le dos au vert de la nature. Les nouvelles cités-dortoirs construites dans la hâte pour juguler une crise qui n'en finit pas de s'éterniser enlaidissent le paysage déjà lugubre et plombé par le soleil brûlant. Une malédiction ? Les cumulonimbus tardent à se former et la pluie ne vient plus, et si elle s'annonçait, elle le ferait payer cher en inondant les cours et les oueds et les rues dépourvues d'avaloirs. Partout dans les villes, le rouge brique des murs en dents de scie et le gris béton des poteaux ferraillés dominent le spectre visible, plus de vert, plus de verdure, les espaces ne sont plus que de tas d'ordures amoncelés, nauséabonds et biotope de rats, de souris et de moustiques… Où sont les platanes, les robiniers, les saules et les mimosas, les bougainvilliers, les bigaradiers et les haies de lilas, de genévrier et de buis, qui ornaient et ombraient les places publiques, les squares et les trottoirs ?
Alger n'est plus blanche, sa périphérie s'assiège de sangliers à la tombée du jour. Oran n'est plus la « bahia », dont son centre, ses boulevards et ses avenues, jadis propres, aérés et purs de beauté, ses salles de cinéma et sa promenade de l'Etang qui faisaient le bonheur des cinéphiles et des amoureux romantiques, ne sont plus que des souvenirs de quinquagénaires. Blida, la ville des roses, n'est plus qu'un bourg sale et traversé par un aqueduc d'eaux usées à ciel ouvert, décharge de tout et de n'importe quoi, de ferraille de ménagère, de détritus, tout près du stade qui reçoit les équipes de football de pays étrangers, la honte ! Constantine, la ville du Rhummel et des ponts suspendus, bien qu'elle soit consacrée capitale de la culture arabe, elle aussi reste sale et en ruine comme beaucoup d'autres villes.
Paradoxalement, des moyens énormes ont été mis pour embellir et « verdir » l'environnement, chaque ville s'est dotée récemment de dizaines d'espaces « verts », de jeu et de terrains de sport, des milliers d'arbres et de palmiers dattiers (Que font-ils hors de leur milieu ??) sont plantés pour séparer des voies de circulation rapide, néanmoins leur entretien et les soins indispensables sont loin de ce qu'il faille leur apporter.
Une fois ces espaces réalisés, ils sont rarement entretenus, sont laissés en friche et abandonnés. Les moyens manquent-ils ? Pas si sûr ! Les centres de formation professionnelle ne sont-ils pas en mesure de former des jardiniers, des paysagistes, pépiniéristes,… ? Mais, si, ils le peuvent ! Alors pourquoi ne le font-ils pas ?
Peu de gens s'intéressent à l'environnement, chacun pense à son ego et à son espace étroit. Tout ce qui se passe au-delà du seuil de sa porte ne le concerne pratiquement pas. La mentalité beylicale est intimement ancrée dans toutes les têtes, l'hygiène des cages d'escalier, des allées et des parkings des cités est le dernier des soucis. Cependant, des associations pour la protection de l'environnement sont nées un peu partout ; sans moyens, essayent de donner un sens à la qualité de vie dans les cités et les villes avec des actions sporadiques et ponctuelles, d'autres activent pour le reboisement des forêts et des montagnes. Quoique bénévoles, certaines de ces associations font un travail pédagogique et de sensibilisation qui mérite d'être encouragé, à l'inverse de beaucoup de responsables qui n'ont rien à envier aux caprins (chèvres et boucs), destructeurs, ravageurs et dévastateurs de l'environnement par leur négligence et leur désintérêt criards et par leur irresponsabilité dans leurs secteurs de «compétence». Souvent occupés dans de petits calculs cupides, oublient leur devoir de penser au bien-être de leur administrés en leur offrant un cadre de vie, de détente et de plaisir.
L'absence de la force publique répressive pour corriger les écarts dans les comportements est un facteur générateur d'anarchie et de chaos. Le psychosociologue George L. Kelling avait dit : « c'est l'absence de réactions de la société aux incivilités qui engendre un délabrement généralisé du lien social ».


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