Pour sa première sortie d'inspection et de travail dans la région de l'Ouarsenis, lundi dernier, le wali de Relizane, M. Derfouf Hadjri, n'a pas caché sa colère à la suite d'une avalanche de doléances des citoyens, notamment dans la commune de Souk El Had dont le maire est accusé de tous les maux par ces concitoyens obligeant ainsi le chef de l'exécutif à ordonner l'ouverture illico presto d'une enquête administrative à son encontre. Le projet de la salle omnisports dont une enveloppe financière de 28 millions de dinars lui a été réservée n'a pas pu être lancé à cause de problèmes liés à l'assiette de terrain devant accueillir le projet. Pour le wali, le propriétaire du terrain doit justifier son droit sur la propriété pour être compensé. Le maire, pour sa part, affirme que ce citoyen a légué cette parcelle à la municipalité moyennant un poste d'emploi dans le collège de la localité. Les habitants de la commune ont soulevé moult problèmes liés au logement, le gaz naturel et le chômage. Dans la commune voisine de Ramka, le wali est reparti déçu tellement la situation n'incite pas à l'optimisme. Dans ce sens, des injonctions ont été faites au chef de la daïra pour réactiver la roue du développement dans les deux communes afin de les sortir du marasme actuel. A commencer par le projet de réalisation du pont qui doit relier les localités de Ramka au chef-lieu communal pour lequel un montant de 22 milliards de centimes a été alloué et le projet de construction de 130 logements LSP dans le site d'Ouled Saâda et dont le taux d'avancement des travaux avoisine les 10%. Le premier responsable de la wilaya a fait passer ses orientations aux entreprises chargées de la réalisation de la piscine, la salle OMS, le siège de la sûreté de daïra pour l'achèvement des travaux dans les délais impartis. La polyclinique a fait aussi l'objet de critique du wali qui a demandé au DSP l'ouverture de la maternité pour éviter le déplacement aux parturientes jusqu'à Ammi Moussa.