Bien qu'ayant compromis sérieusement ses chances de remporter le précieux trophée continental après la défaite amère de la finale aller de la Ligue des champions d'Afrique, le 31 octobre dernier à Alger, au stade Omar Hamadi, joueurs, staff technique, direction et supporters usmistes misaient sur un exploit en terre congolaise. Malheureusement, malgré les bonnes dispositions affichées par les protégés de Miloud Hamdi comparativement à la manche aller, l'exploit tant attendu n'a pas eu lieu hier au stade Kamalondo de Lubumbashi qui nous a révélé une équipe usmiste à deux visages. Les Rouge et Noir de Soustara n'ont pas osé en première période avant de rectifier le tir en montrant un meilleur visage dans la seconde notamment après l'incorporation de Beldjillali dès la reprise à la place de Aoudia transparent. Beldjillali, qui revient de blessure, apporta le plus attendu en éclairant le jeu usmiste tout en offrant une offrande à l'autre remplaçant Nadji incorporé à la place de Benmoussa à la 68', lequel par manque de réalisme s'emmêla les pinceaux, gâchant ainsi une bonne opportunité de se semer le doute dans le camp adverse et relancer son équipe. Toujours est-il qu'outre la chance qui tourna le dos aux camarades du dernier rempart Mansouri qui remplaça le titulaire au poste Zemmamouche, blessé allongeant ainsi en dernière minute la longue liste des absents pour suspension et blessures, le referee gambien Gassama Bakary vola au secours des locaux en accordant un penalty imaginaire que transforma à un quart de la fin de la rencontre le Tanzanien et buteur attitré du TP Mazembe, Samata. Ce but porta un coup au moral des usmistes, lesquels en se portant vers l'offensive dans le but d'égaliser se firent surprendre dans le temps additionnel sur un contre déclenché par le même Samata mais à la conclusion le remplaçant Assalé. Pour les observateurs, le score de deux buts à zéro ne reflète pas la physionomie de la rencontre qui faillit se terminer en queue de poisson et qui a vu le referee brandir le carton rouge à l'encontre de Ferhat. Les usmistes ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes, car les jeux étaient faits à Alger. Toujours est-il que tout le monde doit retenir les leçons de ce ratage après un bon parcours dans cette prestigieuse compétition africaine qui voit le TP Mazembe remporter cinq années après son cinquième trophée, succédant ainsi au palmarès de l'épreuve à l'ES Sétif avec à la clé la participation au prochain Mondial des clubs prévu en décembre 2015 au Japon.