Les habitants de haï Jaouhara,une nouvelle cité située à l'est de la ville d'Aïn-Temouchent, regroupant plus de 500 familles, se plaignent de l'absence d'une école primaire. Cet état de fait cause beaucoup de peine aux écoliers du quartier qui sont contraints de se déplacer vers les quartiers où ils étaient scolarisés, avant leur relogement dans la cité Jaouhara. Les élèves du cycle primaire de ce quartier souffrent le martyre à cause de ce déficit. Cette situation préoccupe encore plus les parents qui réclament un établissement scolaire afin de mettre un terme à ce problème qui s'accentue en période hivernale. Ces derniers, qui ont, disent-ils, déjà saisi les responsables du secteur de l'Education, motivent leur demande par l'éloignement de l'école de leur quartier et le manque des moyens de transport. «Nos enfants sont contraints de faire un parcours de plus de 1 km pour rejoindre leurs anciens établissements», dira un parent d'élève. « Nos enfants souffrent surtout en hiver à cause de l'éloignement et du rétrécissement des jours», a déploré un père de 4 enfants dont l'un est en cycle primaire. Beaucoup d'entre eux souffrent du trajet qu'ils parcourent quotidiennement. En attendant que les responsables prennent en considération la doléance de ces parents, les élèves de haï Jaouhara doivent prendre leur mal en patience et continuer à parcourir le long trajet qui sépare leur quartier de leurs établissements scolaires. Par ailleurs, on apprend que cette nouvelle zone urbaine est accompagnée de nombre de projets d'équipements publics réalisables au fil du temps à l'instar des établissements scolaires et administratifs.