Que se passe-t-il à l'ASMO ? Il semble que la situation de l'équipe ne semble inquiéter personne. Selon notre enquête, le courant ne passe plus entre dirigeants. Des scissions au sein de l'équipe dirigeante risquent d'être préjudiciables au club et à son avenir. A titre d'exemple, qui a contacté l'entraîneur Serbe Marjan Zivkovic ? Qui a envoyé une invitation au technicien Serbe ? Selon une source crédible, il semblerait que l'entraîneur étranger en question aurait même confirmé les contacts avec des responsables asémistes. Voilà la gestion d'une équipe prétendue professionnelle. Au sein du CSA, tout le monde sait que le président de cette structure, Baghor Merouane, a réitéré sa confiance à l'entraîneur Nabil Medjahed pour poursuivre l'aventure après avoir tenu une réunion de travail avec le staff technique. Autre fait qui ne cesse de susciter moult interrogations, l'absence de Sadoun Mohamed, P-DG de la SARL Building Promotion Immobilière et principal bailleur de fonds au sein de l'ASMO. Pour certains proches, Sadoun est pris par un problème personnel mais, selon certaines indiscrétions, il paraît que le comportement de certains responsables, notamment de la SSPA, ait contraint Saâdoun Mohamed à prendre du recul. Ainsi donc, le conflit réapparaît de nouveau. « Depuis quatre ans que je suis à l'ASMO et en 110 matches de championnat et jusqu'à l'heure actuelle, je n'ai rencontré qu'une seule fois le P-DG de la SSPA à Alger face au NAHD en Ligue 2. Les autres, je ne les connais même pas », nous dira t-il. C'est clair, Sadoun Mohamed ne veut pas cautionner la médiocrité et être l'un des responsables d'une rétrogradation qui guette l'équipe. « C'est vrai que nous avons commis en début de saison quelques erreurs de gestion et pris quelques décisions hâtives. Mais il faut reconnaître que le recrutement du mercato estival a été un fiasco ». Pour lui, la situation est très difficile, « mais il reste encore dix matches et la prochaine rencontre face au RCA s'avère comme le tournant pour notre équipe. Si on gagne, tout peut changer », avant d'ajouter : « Diriger un club, c'est un objectif à condition de pouvoir déterminer les actions à entreprendre et avoir les moyens de sa politique. Je ne suis pas venu pour ternir l'image d'un club comme l'ASMO, mais pour changer sa philosophie et contribuer à mettre les moyens lui permettant de se hisser dans la cour des grands ». Pour de nombreux fans asémistes, l'absence de Moumouh est préjudiciable à l'équipe compte tenu de ses excellentes relations avec les joueurs et son apport dans les moments difficiles. A présent, même s'il ne l'a pas avoué, Sadoun Mohamed veut prendre du recul afin que tout le monde prenne ses responsabilités. De l'avis de tout le monde, il est inconcevable qu'une formation comme l'ASMO, pourvue de joueurs talentueux, connaisse un tel gâchis sur le plan sportif. Mais il fallait s'y attendre au vu de ce qui se trame autour de l'équipe. Les derniers échos qui nous sont parvenus ne sont guère rassurants. Triste situation d'une équipe dont la politique préconisée est d'ores et déjà vouée à l'échec. Mais, certains responsables ne semblent guère se soucier des conséquences et continuent à crier haut et fort qu'ils sont au service du club et de ses jeunes. Que de promesses relatives au centre de formation, la restructuration du club et projets d'autofinancement, mais en vain « Il ne sert rien à l'homme de gagner la lune s'il vient de perdre la terre », selon l'adage.