Les médecins résidents du centre hospitalo-universitaire d'Oran sont en colère. Hier matin, ils ont tenu un rassemblement de protestation, au service de la chirurgie thoracique pour dénoncer, selon les propos de leurs délégués, les «graves insultes proférées, par le chef service, à l'encontre des médecins résidents, durant l'accomplissement de leur travail». Les résidents, en colère, ont interdit l'accès au chef de service, tout en exigeant des excuses officielles pour les «graves insultes et les intimidations du personnel médical». Ils ont, aussi, pris attache avec la DG de cet hôpital qui a promis de trouver une issue à ce conflit. «La DG a convoqué le chef service de la chirurgie thoracique, pour avoir des explications. Nous exigeons des excuses officielles de la part de ce chef de service, faute de quoi le mouvement de contestation risque d'être maintenu», avertit un délégué des résidents. Il est à noter que ce mouvement de protesta intervient une quinzaine de jours, seulement, après un incident similaire survenu au service de la chirurgie infantile (CCI). Les médecins résidents et les maîtres assistants de ce service avaient observé un sit-in devant la direction de cet établissement hospitalier pour dénoncer le «comportement inacceptable et scandaleux du chef de service», «l'absence de la formation théorique et pratique pour le personnel médical», «la discrimination entre les médecins» et «les conditions de travail et d'hospitalisation». Les concernés ont, également, protesté contre «le renvoi de cinq médecins résidents détachés des facultés de Tlemcen et Sidi Bel-Abbès, par le chef service de la chirurgie infantile».
