Les médecins résidents ont organisé, hier, un rassemblement suivi d'une marche en signe de protestation. Les médecins résidents en chirurgie thoracique de la faculté de médecine d'Oran dénoncent une injustice dont serait responsable le chef de service de chirurgie thoracique. Ils exposent, dans une lettre adressée directement au doyen de la faculté de médecine d'Oran, ce qu'ils appellent «une situation ambiguë et unique en son genre». Ainsi, durant l'année universitaire 2010-2011, neuf postes de résidanat en chirurgie thoracique ont été ouverts au niveau de la faculté de médecine d'Oran, et cela, conformément à la décision conjointe entre le ministère de l'Enseignement supérieur et le ministère de la Santé. Or, selon ces médecins, «le professeur de chirurgie thoracique, en sa qualité de président du comité pédagogique régional de spécialité (CPRS), a systématiquement rejeté ces postes de résidanat alors que l'Etat (les ministères de tutelle) lui a octroyé tous les moyens matériels et humains pour la formation des résidents». Et de poursuivre : «Les tracas avec notre professeur ont commencé dès notre installation en tant que résidents durant l'année universitaire 2010-2011, en refusant de nous recevoir pour une prise de contact, arguant le fait qu'il ne cautionne que pour deux postes dans son ‘'royaume''». La lettre adressée au doyen de la faculté va plus loin, en affirmant que ce même professeur de chirurgie thoracique leurs a déclaré : «Vous n'aurez jamais votre DEMS, tant que je serais en poste». Aussi, ces médecins réclament, auprès du doyen de la faculté de médecine, ou le changement de spécialité (toujours dans le chirurgical) ou bien le transfert de leur dossier à Alger pour la continuité de leur formation.