«L'environnement se prévaut comme un secteur en devenir sur lequel repose l'avenir du développement durable, tous azimuts, qui devrait prendre racine dans tous les domaines.». C'est en ces termes que s'adressait le wali à l'endroit de ses directeurs, à l'occasion du bilan prometteur présenté par la directrice de l'Environnement. Cette dernière lance un vibrant appel, à tous les partenaires de la société, à commencer par l'école qui doit poursuivre, en permanence, la sensibilisation de ses élèves. Et de souligner que l'écolier étant le meilleur messager, son influence, auprès de sa famille, devrait s'orienter, en priorité, vers la culture du tri sélectif des déchets ménagers. La responsable du secteur interpelle, également, les 11 associations agréées qui ne réapparaissent qu'en de rares occasions alors qu'elles ont été dotées d'outils de communication, tels un téléviseur, un lecteur disque et un vidéo-projecteur qui ne sont pas mis au profit collectif de leurs adhérents. Au sujet des déchets solides et des gravats, le directeur de l'Exécutif a instruit les maires à réserver un emplacement propice à la récupération ou à l'enlèvement, à posteriori. L'écologie étant une préoccupation sociétale, les comités de quartiers actifs sont, également, invités à se rapprocher davantage de la direction concernée pour élaborer, en commun un programme et devancer, ainsi, la propagation des immondices qui perturbent même l'environnement de nos nouvelles cités. Les 3 Centres d'enfouissement technique demeurent submergés, en l'absence du tri sélectif qui raccourcit leur durée d'utilisation, au bout d'une douzaine d'années. Cependant, observera la directrice, la capacité de ces C.E.T pourrait doubler en durée et en volume, avec l'espoir de créations d'unités de tri, très peu coûteuses mais économiquement, plus profitables grâce au compostage et au recyclage, sources de revenus non négligeables et créateurs d'emplois permanents, surtout.