Dans un bilan très détaillé exposé à la session de l'APW du 16 mars, le nouveau directeur des transports met en relief le rôle prépondérant de son secteur qui jouit d'une situation géographique prometteuse économiquement aux niveaux régional et national. Il souligne que l'élaboration d'une stratégie sectorielle demeure conditionnée par une analyse intrinsèque de la situation actuelle pour mettre en exergue les lacunes afin de pallier les difficultés observées. En rappelant que tous les échanges locaux s'effectuent par voie terrestre, il devient impératif d'orienter objectivement tous les efforts d'évolution par l'amélioration des conditions de transport et d'assurer la sécurité routière où la wilaya se classe aux dernières places. En ce qui concerne le transport ferroviaire, le développement demeure cependant tributaire de la recherche patriotique en investissements favorisés par les réalisations des deux axes dont les travaux sont jugés globalement appréciables si l'on omet l'insuffisance de passages piétons ou animaliers. La voie ferrée ouest de 120 km vers Moulay Slissen (Sidi Bel-Abbès) la deuxième à l'est vers Tiaret (174 km). Ajouter à ces deux orientations le maillage ferroviaire prévu en études vers Mascara au nord en évitant la riche vallée et surtout le rattrapage objectif de l'option sud en rallongeant la correspondance vers Méchria reliant El-Bayadh qui ne sera pas desservie par Bougtob comme proposé. Cette dernière suggestion est catégoriquement refusée par le wali qui l'argumente économiquement en évitant inutilement au Trésor public une double dépense de 2 voies ferrées parallèles distantes de quelques dizaines de kilomètres seulement. En dépit d'un parc automobile grandissant et quelquefois vieillissant pour certains transports publics, le responsable du secteur fait observer que sa nouvelle wilaya n'a pas bénéficié de l'étude d'un plan de circulation. Citant à titre indicatif la commune de Saïda qui ne daigne pas se rapprocher utilement des services de sa direction, le responsable de wilaya rappelle à toutes les communes de réactiver toutes les commissions mixtes qui peuvent dynamiser leurs plans de circulation et leur éviter de recourir auprès de certains bureaux dits spécialisés dont l'inefficacité se constate sur le terrain. Au sujet des nombreuses requêtes de citoyens ou transporteurs, les larges prérogatives assemblées peuvent régler durablement tous ces problèmes. En matière de capacités, tous types confondus, les statistiques minutieuses dénotent de larges disponibilités contrariées cependant par l'irruption manifeste, le soir et de bon matin, du transport informel «clandestin» dont la nature lui évite de louer une licence de taxi. Au sujet des transports publics et principalement le collectif, les cahiers des charges ne sont pas parfois respectés. Inaptitude de certains conducteurs, manque de professionnalisme des receveurs, manque de tenue vestimentaire décente et de badge d'identification, insalubrité du véhicule, manque d'entretien. En dehors des gares routières des daïras de Meftah Sidi Boubkeur et Baloul, celle du chef-lieu, également gérée par la SOGRAL, affiche des travaux non achevés comme la clôture, la bâche d'eau. En dépit d'un effectif très réduit en personnel, monsieur Mohamed Chawki Hamlaoui s'est aisément adapté au rythme accéléré du wali tout en confortant parallèlement les élus le long de sa communication qui bannit la démagogie mensongère du « tout va bien », car sa vision cible à résoudre durablement les problèmes dont certains retrouvent leurs solutions dans les communes et de certains partenaires comme les divers syndicats interpelés à agir en cohésion pour une coordination constructive.