Dans une rétrospective faisant le bilan des trois plans quinquennaux exposée à la dernière session de l'APW, les élus ont pu mesurer à leur juste valeur les efforts considérables consentis par l'Etat au profit des travaux publics, ce secteur vital qui vise en priorité la mise à niveau du réseau routier. Avec les études engagées sur 123 km et 13 ouvrages d'art, la réhabilitation a touché 1.103 km répartis en 136 opérations ayant engrangé près de trois mille milliards de centimes. Pour rentabiliser ces dépenses faramineuses, la maintenance s'impose avec l'apport innovant concrétisé par l'implantation de 12 unités de surveillance et d'intervention routière (USIR) dénommées maisons cantonnières où l'automobiliste en panne pourrait trouver refuge et assistance sécuritaire. Sur les 64 ouvrages d'art, deux seulement sont recensés en mauvais état, et 4 chemins de wilaya. Sillonnée par quatre routes nationales qui comptabilisent 402 km, avec ses 615 km de chemins de wilaya en dehors des 698 km pour ses 15 autres communes, Saïda a été judicieusement choisie pour abriter le parc régional à matériel destiné à desservir également les wilayas de Mascara, Naâma et El-Bayadh. Cet acquis de taille pour rehausser la stratégie du secteur et pallier les lacunes démontre surtout son impact salvateur lors des grandes intempéries. Avec ses cinq subdivisions de daïras, le secteur emploie 503 travailleurs dont un très grand nombre de saisonniers. Avec un dynamisme remarqué sur le terrain, le nouveau directeur assainit la situation qui pénalisait le secteur en proposant à la clôture pas moins de 21 opérations réalisées dont 7 études. Parmi les 30 opérations décentralisées, 4 ont été clôturées et le reste s'annonce prometteur pour la fin de l'exercice avec un taux physique de 65% suivi de 52% de consommation de crédits. Les 20 opérations centralisées déclarent 10 en clôture et les 50% alignent successivement plus de 50% en avancement de travaux et consommation de crédits, résultats probants qui réconfortent le wali, soucieux de solliciter davantage le ministère concerné pour rattraper les retards cumulés, surtout pour la mise à niveau de l'axe routier nord-sud emprunté journellement par dix mille véhicules dont 40% de poids lourds sans compter un nombre élevé d'accidents meurtriers. Parmi les projets importants accordés par le ministère figurent l'autoroute vers Mascara et celle reliant Ain Témouchent via Sidi Bel-Abbès pour faciliter l'accès vers les ports et aéroports. Cependant, en matière de circulation urbaine, le centre-ville souffre du retard observé vis-à-vis de l'ENGOA, cette entreprise spécialisée et de renom qui tarde à consommer ses 200 milliards affectés à la réalisation de la trémie d'Oued El Ouekrif surélevée d'un parking à étages que surplombera la future place publique centrale qui jouira du panorama de toutes les montagnes alentour. La direction des travaux publics a lancé le tronçon de 12 km menant d'Ain El-Hadjar vers Ain Manaa, ce lieu religieux des 7 marabouts dont les habitants ont fait le déplacement pour venir remercier la chef de l'exécutif après la réalisation de la première promesse de l'A.E.P la deuxième étape a marqué ce jeudi le début de réalisation de la voie d'évitement est de 21 km vers Tiaret et Mascara. Enfin, c'est l'élimination du plus grand point noir qui a poussé Djelloul Boukarabila à féliciter ouvertement son directeur et les 4 entrepreneurs qui ont initié un volontariat de réhabilitation de l'ancien tronçon de 1600 m parallèle à la côte noire renommée hors wilaya. Avec la nouvelle cadence, d'aucuns souhaitent que ce sursaut prometteur se généralise à tous les secteurs notamment ceux qui pénalisent l'espoir des habitants les plus optimistes.