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Mémoires D'«Eléphant(S) »
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 04 - 2016


Livres
Journaliste du parti, dites-vous ? Ouvrage de Rabah Mahiout, Editions El Othmania, Alger 2015, 269 pages, 550 dinars
Il a débarqué à Alger le 22 juillet 1962, en provenance de Marseille, en compagnie de Mohamed Zinet. Il l'avait rencontré à Bonn, en Allemagne, dans le refuge aménagé par le Fln, pour accueillir les militants fuyant la police française.
Le reste est une interminable suite d'aventures et, surtout, de mésaventures journalistiques... A partir du 12 août 1962, recruté par Salah Louanchi, il a connu, à peu près, presque toutes les étapes de l'histoire de la presse nationale, tout particulièrement celles des premières années de l'Indépendance ainsi que tous les grands noms...aujourd'hui, hélas, oubliés ou «illustres inconnus» de la nouvelles génération de journalistes : La création (le premier numéro est daté du 19 septembre) du nouveau quotidien national Al Châab en langue française (il deviendra par la suite Le Peuple et Al Châab sera édité en arabe), la presse de l'Emigration avec La Semaine de l'Emigration... Il y eut, aussi, un passage à la télévision...puis l'arabisation et ses effets négatifs sur la qualité des productions informatives ... ainsi que le départ de bien des compétences... L'impossiblité d'avoir un logement décent dans une Algérie parsemée d'un autre genre de «parcours du combattant», celui-ci bureaucratique.
Heureusement, ce ne sont pas les satisfactions qui manquèrent dont les plus jouissives furent celles de l'amitié entre les journalistes et la convivialité bistrotière permanente, tout particulièrement après le travail, tard, très tard dans la nuit.
A lire par tous les «anciens» de la presse, ne serait-ce que pour se souvenir de tous les amis «partis», et par les jeunes pour savoir que la presse nationale n'est pas née d'aujourd'hui. Il y a, d'ailleurs, quelques très bons conseils en «Tehniques rédactionnelles» (ex : p 153. Comment rédiger un éditorial) et en matière de gestion (ratée) de journaux. Quant à la versatilité des politiques arrivés au pouvoir...
L'Auteur : Il a commencé sa carrière de journaliste en France (Radio Paris), l'a continué à Alger (Al Châab, Révolution africaine, Rta...), a fait de la communication institutionnelle auprès de ministres, a poursuivi son itinéraire à Paris (La Semaine de l'Emigration), et a fini... restaurateur.
Avis : Récit linéaire et circulaire en même temps. «Eclaté», ressemblant à l'itinéraire d'un homme, grand journaliste au demeurant, qui se trouvait partagé entre Alger et Paris, entre le journalisme engagé et le journalisme indépendant... et pris au piège de la bureaucratie partisane (celle du parti unique, le Fln) et des calculs mesquins de l'environnement.
Citations : «Il n'y en eut pas qu'en Algérie que se formèrent ceux que l'on appelait, de façon entendue, «ceux du 19 mars» (s'hab 19 mars), ce qui signifie, tout à la fois opportunistes, arrivistes, faux militants et usurpateurs venus se substituer aux véritables moudjahidine «(p 20), «L'application rigoureuse de cette règle (l'arabisation comme langue exclusive de travail à partir de 1971) a rendu analphabètes nombre de hauts cadres et autres personnels des services publics . Il a fallu céder la place à des arabisants et, plus généralement, à des personnes possédant un niveau rudimentaire en langue arabe mais se faisant passer pour de grands lettrés» (p 89)
En mission extraordinaire.
Carnets d'un ambassadeur en France 1970-1979. Mémoires de Mohammed Bedjaoui, Cabah Editions, Alger 2016, 415 pages, 1200 dinars
Succédant à Redha Malek, en décembre 1970, à l'heure, pour l'Algérie, d'effectuer un nouveau bond sur la voie du parachèvement de son indépendance économique, il a travaillé successivement avec deux présidents de la République, Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, trois Premiers ministres, Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac et Raymond Barre, onze ministres des Affaires étrangères ou Secrétaires d'Etat, trois Secrétaires généraux de l'Elysée... soit au total dix-neuf hautes personnalités.
Pour les questions relatives aux travailleurs algériens émigrés, il a traité avec pas moins de huit ministres du Travail ou secrétaires d'Etat. Total : vingt-sept personnages auxquels il faut ajouter les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, les leaders et secrétaires nationaux des partis poitiques, les responsables des chaînes de radio et de télévision, les directeurs successifs du quotidien Le Monde, Hubert Beuve-Méry, Jacques Fauvet et André Fontaine, les dirigeants des centrales syndicales, Cgt, Cgt-Fo, Cfdt...
Le diplomate (ne pas oublier l'universitaire, le ministre et l'expert), maintenant âgé de 86 ans, s'est souvenu et a rapporté aussi fidèlement que possible les faits les plus importants d'une mission qui a duré neuf années... bien éprouvantes (les relations algéro-françaises relevant de la passion... aujourd'hui encore). Boumediène l'avait «envoyé au front» (pour un «Evian II et même pour un troisième encore s'il le fallait») et Bouteflika, le Mae de l'époque, comptait sur lui «pour veiller au mieux à des rapports algéro-français acceptables»).
L'auteur a su maîtriser le piège de «l'infidélité mémorielle» et éviter le côté «futile et inutile» des autobiographies.
Il raconte donc tout ou presque tout, en tout cas, l'essentiel, avec, au passage, comme si de rien n'était (c'est un art qu'il cultive avec élégance et délicatesse), des portraits ...car, il est vrai, on comprend mieux les hommes politiques et leurs politiques à travers les caractères: Ainsi, celui de A. Bouteflika qui, «en plus d'être séduisant, était fort disert et doué d'un réel talent de conteur» (p 46), celui de Georges Pompidou «un homme d'Etat raffiné» (p 51), celui de Valéry Giscard d'Estaing, «un homme de droite... homme d'un clan plus que d'un camp» (p 60), celui de Jacques Chirac, «fougueux, carré, et sans nuances... d'une évidente sincérité et d'une frappante spontanéité...» (p 120), celui de Gaston Deferre, «un homme politique assez «carré» dans ses convictions et qui ne prisait nullement de parler pour simplement plaire» (p 174), Bourguiba, «qui acceptait que l'on dise de lui qu'il était un trop grand homme pour un petit pays» (p 316)... et Mobutu, Houphouët-Boigny Nguyen Thi Binh, Kadhafi, Fayçal d'Arabie Saoudite, Sadate...
Quelques révélations : Henri Kissinger qui «ne dédaignait nullement de faire souvent escale à Alger, en dépit du fait qu'il n'existait même pas de relations diplomatiques entre les deux pays, rompues qu'elles étaient par l'Algérie» (46), Boumediène qui, dans la soirée du 11 avril 1975, se rendit, sans avertir quiconque, à l'ambassade de France, pour assister, «décontracté et chaleureux» à la réception donnée en l'honneur de Valéry Giscard d'Estaing (p 61), la venue, «incognito, par deux fois», en France, du roi Hassan II pour voir V. Giscard d'Estaing... (p 121 et p 126), Giscard d'Estaing qui croyait fermement que «l'Algérie avait le projet de conquérir la Mauritanie» et Senghor qui le croyait encore plus, traitant sans arrêt l'Algérie de «raciste» et d' «impérialiste» (p 137), une dépêche de l'Aps (fin décembre 1977, juste après la libération, grâce à l'Algérie, des mains du Polisario de soldats français) qui a failli se transformer en «Dépêche d'Ems» avec un Valéry Giscard d'Estaing «remonté» contre la presse algérienne...
Notons, enfin, un art assez fin de la critique ; faite de piques fines dont on devine les cibles... et un art de vivre pleinement assumé... dans un Paris au «charme conquérant et inimitable»... Paris, «un poste fort convoité depuis toujours»... convenant parfaitement à notre homme.
L'Auteur : Né en 1929, à Sidi Bel Abbès. Durant la guerre d'indépendance, il a été conseiller juridique du Gouvernement provisoire de la République algériennne (Gpra) et chef de cabinet du président Ferhat Abbas. Il figurait aussi parmi la délégation algérienne lors des négociations d'Evian. Avant de présider le Conseil constitutionnel à partir de 2002[], Mohamed Bejaoui a été président de la Commission de Surveillance de l'élection présidentielle du 15 avril 1999. Il est nommé ministre des Affaires étrangères du 1er mai 2005 au 4 juin 2007. Avant cela, il a occupé un poste ministériel durant la période 1964-1971. Il était ministre de la Justice, garde des Sceaux. Après avoir quitté le gouvernement, il a été désigné ambassadeur en France ( où il a été fait Commandeur de la Légion d'honneur, puis Grand officier... et il fut, même, membre d'un éphémère Haut Comité de la langue française), et auprès de l'Unesco (1971-1979).
Il fut promu ambassadeur, représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York jusqu'à 1982. Titulaire de plusieurs diplômes, M. Bejaoui a été juge à la Cour internationale de justice de La Haye pendant près de vingt ans (1982-2001), puis président de Chambre (1984-1986) et président de la Cour (1994-1997).
Bedjaoui est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages et de dizaines d'articles et d'études qui font autorité en droit international.
Avis : Manuel du métier (difficile et délicat) de diplomate (p 233 à p 289, en particulier sur «la quête infructueuse de normalité»). Se lit comme un long roman... d'amour, continuellement contrarié (entre les deux pays que sont l'Algérie et la France)...l'ambassadeur étant le «médiateur». Pas facile en un «laps de temps (huit ans) pour résoudre tous les problèmes dérivés de l'instauration, pendant 132 ans, d'un «rapport inégalitaire» .
Citations : «Cet homme de droite (Valéry Giscard d'Estaing), soutenu par la «ligue des princes» et le grand capital, cet homme d'un clan plus que d'un camp, paraissait savoir entendre, à défaut de comprendre, la sourde et impatiente rumeur qui montait de l'autre camp (l'Algérie)» (p 60), «Le suffrage universel direct réduisait l'influence des partis politiques (élection présidentielle en France en mai 1974)» (p 113), «Il est politiquement dangereux de prendre des positions publiques à partir d'un territoire étranger sur des problèmes d'actualité... Il ne faut jamais parler d'un problème important à partir de l'étranger » ( Jacques Chirac visant Valéry Giscard d'Estaing, p 127), «La décolonisation s'affirme douée à la fois d'une force de destruction et création et d'une inertie de continuité. C'est un phénomène complexe de rejet voulu et de maintenir subi, de rupture et de continuité» (p 234), «Quand on lit avec quelque recul, comme aujourd'hui, les accords d'Evian, on observe bien à quel point ils furent irréalistes. Sur les trois paramètres considérés, ils firent comme si l'unité territoriale de Dunkerque à Tamanrasset allait persister et même se renforcer singulièrement «( p 243), «La grandeur d'un homme, mais aussi la malveillance humaine qui l'empêche de rebondir politiquement, vous pouvez la renconter plus d'une fois durant votre ambassade parisienne» (p 372), «A la veille de la proclamation de l'indépendance, le 6 juin 1962 à minuit dix, au Congrès de Tripoli, la Révolution algérienne s'était auto-dévorée lorsque Ben Bella grimpa à la tribune pour invectiver le Gpra en la personne de son président Youcef Benkhedda et rentra à Tlemcen» (p 398).
Mémoires d'un boxeur Algérien, 1958-2014. Ouvrage de Abdelkader Ould Makhloufi (préface de Mustapha Dahleb), Algérienne d'édition et de diffusion, Alger 2015, 366 pages, 950 dinars
Il a bien mérité son surnom, l'Ange d'Alger, champion d'Afrique (et héros d'une bande dessinée) juste avant son championnat du monde disputé au Japon mais perdu, hélas - contre le japonais Shibata...dans des conditions discutables .
Il est né le 26 mai 1944. Il a vécu la guerre d'Algérie non pas à travers les films mais en vivant (à Boufarik) dans un environnement marqué par le comportement violent de l'armée d'occupation. Il a compris, aussi, assez tôt, que la vie étant très dure, la voie pour la survie était le travail...Donc, plusieurs métiers !
Il assiste, par hasard, en 1958, donc à l'âge de 14 ans, à un gala de boxe organisé par le club local. Il faut dire qu'à cette époque et plusieurs années par la suite, la boxe était, avec le football, le sport le plus pratiqué, le plus admiré par les foules . Les combats foisonnaient, mettant aux prises, bien souvent, les jeunes des couches populaires et démunies, musulmanes ou d'origine européenne. La pratique et la réussite, même locale, permettait, en plus de la gloire locale, d'obtenir quelques récompenses et avantages dont l'obtention d'un emploi stable.
C'était l'époque de Joë Louis. Donc, «coup de foudre pour coups de poings à Boufarik !». Il s'inscrit au club local et mène une vie «chronométrée».
14 octobre 1962, création de la Fédération algérienne de boxe... Premier match amateur à Birkhadem (poids coqs)... Des victoires qui se suivent et se ressemblent... Le ring national devient de plus en plus étroit et c'est le départ pour la France.
1964 : 20 ans. L'exil. Paris. Autres métiers et autres mille misères et nostalgie. Heureusement, la boxe est là. Il passe professionnel (car il ne faut pas oublier qu'en Algérie «socialiste», le professionnalisme en sports était interdit, «honni», «dénoncé» par les journalistes...) : 58 combats, 48 victoires, 2 nuls et 8 défaites (dont une comptant pour le championat du monde contre Shibata, en mars 1975), quatre fois champion d'Afrique de 1973 à 1977. Pour ces derniers, on a vite trouvé un subterfuge. C'est l'Amicale des Algériens en Europe qui organise les combats, et le tour est joué... Il travaillera d'ailleurs à la direction des sports de cette dernière dont il devint assez vite «l'homme à tout faire de la boxe au sein de l'immigration»... Manager, organisateur, entraîneur ....
4 mars 1977 : fin de parcours, «la mort dans l'âme», mais «net» physiquement et intellectuellement, ce qui est beaucoup pour un boxeur.
18 février 2004, il est «mis à la retraite officielle et définitive » par le Djs de Blida (B. Mellah)
Il a fallu attendre 2010 pour que l'Algérie s'engage dans le professionnalisme.
L'Auteur : Né en 1944 à Boufarik. Boxeur amateur de 1962 puis boxeur professionnel de 1966 à 1977, cadre sportif à l'Amicale des Algériens en Europe, de 1973 à 1978, entraîneur national seniors de 1979 à 1983, directeur technique sportif du WA Boufarik, directeur des équipes nationales en 1986, instructeur de boxe de 1887 à 2004 à la Djs de Blida...
Avis :Une grande leçon de vie... bien remplie. Tout, tout... sur Ould Makhloufi... et presque tout sur la boxe et son monde. Dommage que la présentation (des textes et des nombreuses photographies) laisse à désirer, rendant difficile la lecture.
Citations : «La santé d'un sport se mesure d'abord au niveau national» (p 79), «Il y a des journalistes (algériens) qui font des articles sur vous et peuvent vous démolir aussi bien qu'un adversaire sur un ring... Ils ne m'ont pas seulement baissé le moral. J'avais l'impression qu'on voulait me faire quitter le ring avant le round final» (p 334), «Je n'ai pas fait des études supérieures et pourtant la boxe est devenue mon Université» (p 348)
PS : Editer à compte d'auteur est un véritable parcours du combattant. Se faire éditer par des maisons d'édition de circonstance l'est tout autant. Se faire éditer à l'étranger par des maisons d'édition «affairistes», c'est risquer de se faire «plumer» sans être assuré d'une bonne diffusion. Dans tous les cas de figure, la qualité est quasi absente et l' «exploitation» au rendez-vous. Voilà donc un problème réel sur lequel devrait, très sérieusement, se pencher, au plus tôt, le Cnl afin de proposer des solutions... en collaboration avec les éditeurs (et les librairies) ayant pignon sur rue... Ou, alors, la Bibliothèque nationale, lors du dépôt de la demande d'Isbn, devrait (si possible sans rendre cela obligatoire) donner des conseils ou un avis non contraignant sur la qualité technique du manuscrit déposé... ou mettre à la disposition des auteurs des «réviseurs». Gracieusement !


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