«L'USM Aïn-Beida a bien retenu la leçon. Désormais, le club va se consacrer à la formation », nous a déclaré le vice-président du club, Bouras, à l'issue du dernier match du championnat amateurs qui a mis aux prises son équipe à l'USM Annaba, match joué dans la capitale de l'acier que les Haraktas ont gagné par la plus petite des marges. Mais c'était quand même une victoire salutaire qui a sauvé son équipe du purgatoire. Le dirigeant beidi s'est félicité que les dirigeants actuels aient atteint l'objectif pour lequel ils sont venus en milieu de saison. « Par nos propres moyens et sans l'aide d'aucune institution, nous avons réussi à extraire l'équipe d'une situation délicate en sauvant la saison », a estimé Bouras qui confirma que l'USMAB n'a pas encore reçu la subvention octroyée par l'APC. « Ce sera peut-être au mois de juin prochain », a-t-il précisé. Mais qu'à cela ne tienne, les dirigeants ont déjà commencé à préparer le programme de la saison prochain. « Et cette fois, nous nous consacrerons entièrement à la formation des jeunes du cru. Nous ferons aussi appel aux huit joueurs de la diaspora beidie qui évoluent à l'extérieur, auxquels nous adjoindront une flopée de joueurs espoirs et juniors qui ont émergé cette saison », a expliqué le premier vice-président. Il affirmera aussi que le président de l'USMAB, le docteur Ameyar, est bien parti pour rester à la tête du club la sison prochaine, car une forte tendance en faveur de son maintien s'est dégagée au sein des membres de l'assemblée générale, tandis que les supporters mènent une campagne en sa faveur sur les réseaux sociaux. Bouras a réitéré la volonté de ses pairs au sein de la direction du club pour mettre le cap sur la formation. « La composante de l'USMAB sera à 100% Haraktas, c'est-à-dire des éléments de Ain-Beida l'année prochaine. Ce n'est pas du chauvinisme, ni un quelconque régionalisme, mais parce que l'USMAB est dépourvue de gros moyens financiers pour prendre en charge des joueurs de l'extérieur et qui ne mouillent pas le maillot pour apporter le plus recherché et se sacrifier comme peuvent le faire ses propres enfants. C'est hélas, la triste réalité dont se plaignent la majorité des clubs, toutes divisions confondues », a conclu le vice-président de l'USMAB.