Les créances sont un souci majeur pour l'entreprise SDC direction de Bouira. Elles se sont accumulées durant de longues années pour atteindre les 434 millions de dinars, (soit 43 milliards de centimes). La plus grande partie de ces dettes est détenue par les clients domestiques, c'est-à-dire ordinaires à hauteur de 252 millions de dinars, (25 milliards de centimes), soit 58% de la totalité de la valeur des dettes. Dans ce cas, les abonnées ordinaires de la daïra de M'chadallah à l'est de la wilaya ont été cités comme l'exemple des plus redevables de la wilaya de Bouira, étant donné qu'ils cumulent une ardoise de 111 millions de dinars (11 milliards de centimes), 25% des créances globales. Arrivent ensuite les industriels qui représentent 17%, les APC 12%, les administrations 7% et les secteurs des eaux 7% également. Seulement, d'après les indications de Melle Widad Benyoucef, chargée de la communication de cette société, une gestion appropriée et pragmatique du dossier des créances basée sur le recouvrement des créances auprès des clients ciblés, particulièrement les ordinaires qui détiennent 58% de la somme totale des impayés, est entamée à l'aide d'un processus de correspondance de proximité continuel. Cette méthode a fait son effet apparemment étant donné que le rapport des créances a été nettement diminué, d'après M. Khaled Nacer, directeur de la DDB de Bouira, qui a rapporté le cas de l'agence commerciale de la daïra de M'chedallah qui réunit à elle seule plus de 11 milliards de centimes.