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Rush sur les magasins, achats en ligne, soldes, friperie…: La fièvre des achats de l'Aïd s'empare des ménages
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 06 - 2016

Bien qu'il soit devenu une saignée pour les ménages, l'achat des vêtements de l'Aïd El-Fitr demeure l'une des traditions festives du mois de Ramadhan. L'achat des vêtements neufs aux enfants a déjà commencé. Mais durant cette première décade du mois sacré, a contrario des années passées, les magasins de vente d'habillement n'ont pas connu un grand engouement. C'est ce qu'on a constaté lors d'une virée effectuée dimanche soir au niveau de certaines artères commerçantes, les magasins spécialisés dans la vente de vêtements installés au centre-ville, notamment à la rue Larbi Ben Mhidi , la rue Khemisti, Choupot et Maraval étaient presque vides. Selon un gérant d'un magasin à la rue Larbi Ben Mhidi «Si dans le passé proche, il fallait attendre le mois de Ramadhan pour acheter les vêtements de l'Aïd pour les enfants, ces dernières années, appréhendant la traditionnelle flambée des prix durant le Ramadhan, les ménages algériens ont préféré prendre leurs précautions à l'avance. La majorité ont acheté avant le mois sacré». Notre interlocuteur a ajouté que «d'autres guettent les soldes ou carrément achètent en ligne. Les sites et les pages facebook dédiés à la vente et à l'achat ont aussi leurs «fans». Avec des remises, livraison à domicile, paiement après livraison, cette méthode attire plus d'un». En effet, même si certaines familles préfèrent faire leurs achats avant l'entame du jeûne, soit avant que l'augmentation des prix ne touche les vêtements à la veille, les quelques familles rencontrées lors de notre virée sont unanimes que «les prix n'étaient guère abordables. Les prix des vêtements ont connu une hausse allant de 20 à 30%», dira Fatima, mère de 3 enfants. «Pour mes enfants, j'ai acheté les vêtements il y a quelques semaines. Je suis sortie pour l'achat des chaussures. La plupart des magasins n'ont pas ramené de nouveaux modèles, et par contre ils ont augmenté les prix. Même s'il s'agit d'une légère hausse, la majorité des vendeurs ne ratent pas cette occasion». Pour Amina, «Certains magasins de vêtements faisaient des soldes et des remises durant le mois de mai; j'en ai profité pour acheter de belles tenues pour mes deux enfants, et ce pour l'Aïd». Et d'enchaîner: «Non seulement cela m'a permis d'économiser de l'argent, mais en plus, du temps et de l'énergie, car sortir après le ftour pour faire les marchés au milieu des foules et des bousculades, ce n'est pas agréable. Une fois mes achats réglés, je pourrais profiter des soirées ramadanesques pour sortir me divertir et rendre visite aux proches». Aussi comme chaque Ramadhan, les Oranais parlent déjà de dépenses, de vêtements et de chaussures. Malgré leurs petites tailles, les vêtements d'enfants affichaient les mêmes tarifs que les vêtements pour adultes, et parfois même plus, un morceau d'étoffe qui ressemblerait à une robe de bébé est cédé plus cher qu'une tenue complète pour adulte. «Même à trois semaines de l'Aïd, les prix sont trop élevés, celui qui a beaucoup d'enfants ne pourra pas tous les satisfaire», s'est indigné un père de famille, rencontré dans un magasin au centre-ville. Dans la majorité des boutiques du centre-ville, les prix affichés dépassent les 3.000 DA pour une robe et peuvent atteindre facilement les 10.000 dinars. Les shorts sont proposés à 1.500 voire 2.500 dinars, les tee-shirts, entre 1.200 et 2.500 dinars, les pantalons en jean entre 1.500 et 3.500 dinars. Les chaussures dites de marque sont proposées à un prix fixé entre 2.200 et 4.500 DA, selon l'origine et la qualité. En effet, comme chaque année, l'approche des fêtes de l'Aïd et autres occasions signifie des augmentations spectaculaires des prix des produits proposés sur le marché national. Cette année aussi, de nouvelles surfaces dédiées à la vente de vêtements ont été ouvertes, notamment à Haï Es-Sabah, Akid Lotfi et El-Otmania.
Le marché de Médina Djedida et la friperie pour les petites bourses
Le marché de Médina Djedida enregistre également un rush impressionnant des ménages en quête de produits bon marché. Au niveau de ce marché des vendeurs à la sauvette étalent souvent des articles aussi bien bon marché que de moindre qualité. Des occasions inespérées pour les petites bourses afin de faire plaisir à leur progéniture, à l'arrivée de l'Aïd El-Fitr. Des jeans à 1.000 dinars, des robes entre 1.500 et 3.000 DA, des chemises entre 600 et 1.000 dinars, des chaussures entre 500 et 1.500, le marché de Médina Djedida est une aubaine pour les petites bourses. Beaucoup de familles éprouvent souvent des difficultés à gérer leur faible budget, déjà plombé par les dépenses durant le mois du Ramadhan, sachant qu'elles doivent faire face aux dépenses de l'Aïd. Devant cet état de fait, d'autres parents qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts se ruent actuellement vers la friperie «de luxe», en vue de satisfaire les demandes de leurs enfants. Les boutiques de friperie sont devenues, ces dernières années, une destination privilégiée des ménages. «C'est la misère qui pousse à la fripe», ajoute le vendeur. La friperie reste la source d'approvisionnement des milliers de familles à Oran en vêtements usagés. Au niveau du marché de Médina Djedida ainsi que dans le quartier El-Hamri, les magasins de friperie sont légion. Les petites bourses optent pour cette solution pour vêtir leurs familles quelquefois nombreuses. Ils attendent les nouveaux arrivages pour avoir le choix et font parfois de bonnes affaires. «La friperie est, pour nous les pauvres, notre seul moyen d'acheter des vêtements à des prix abordables», affirme un père de famille. «Ces deux dernières années, même les prix de la friperie ont augmenté mais ils restent très abordables», rétorque Yamina, mère de 5 enfants.


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