A quelques jours de la fête de l'Aïd, les Algérois prennent d'assaut les magasins, bazars et étals de marchés en quête de nouveaux vêtements pour leurs enfants. Comme la tradition le veut, le jour de l'Aïd El Fitr, les enfants se pareront de leurs plus beaux habits. En ce 26e jour de jeûne, le marché de Chéraga, dans la banlieue ouest d'Alger, grouille de monde. Tenant la main aux enfants, les parents passent d'une boutique à l'autre à la recherche du pantalon, de la chemise ou de la robe qui fera plaisir. Même si les magasins sont bien achalandés, l'exercice se révèle un peu difficile pour nombre de papas et mamans. Pas toujours évident de trouver son bonheur à des prix raisonnables. Alors, comment dénicher le vêtement de l'aïd ? Parviendront-ils, tous, à satisfaire les besoins de la famille ? «Trop, c'est trop !», grogne une dame devant la flambée des prix du prêt-à-porter. Il faut entre 1.400 et 2.500 dinars pour s'offrir un pantalon, pas moins de 1.800 et 2.500 dinars pour acquérir une petite robe, et 1.400 dinars à casquer pour un pull over. Epoustouflée par les prix exorbitants imposés par les vendeurs, une maman craint de ne pas pouvoir habiller tous ses enfants, à l'occasion de la fête de l'Aïd. «Je suis obligée de leurs acheter un article chacun puisqu'ils ont été habillés pour la rentrée scolaire». Recherchant du linge pour les petits, un père de famille qui vit du SMIG se plaint de la faiblesse de son pouvoir d'achat. « J'ai vraiment du mal à joindre les deux bouts. Cette année, j'ai été vraiment bousculé par la rentrée scolaire, le mois de Ramadhan et la fête de l'Aïd qui se sont succédé». Convaincu de ne pouvoir trouver des habits pour toute sa progéniture, ce papa décide d'aller faire ses emplettes dans des endroits où les tarifs demeurent accessibles aux familles à faible revenu. «Je ferai mieux d'aller chercher dans les boutiques de friperie, mes gamins mettront pour cette fête de l'Aïd des vêtements déjà portés par d'autres, mais propres». Dans un grand magasin de vêtements pour enfants, un acheteur souligne la bonne qualité des articles même si, relève-t-il «les prix demeurent très élevés». D'après lui, la majorité des produits vestimentaires exposés dans les bazars et les marchés provient de l'étranger. «Les gens optent pour des fringues provenant, pour la plupart de l'Europe, car ils ont confiance en la qualité, et les marques», estime-t-il. Quant à la production locale, il constate qu'elle est assez importante mais la qualité laisse à désirer surtout en ce qui concerne la chaussure. «L'Algérien est un bon consommateur. Il est exigent, c'est pour cela qu'il préfère des produits d'importation», analyse ce client. Plus loin, dans un magasin de chaussures made in China, une mère de trois enfants ne se fait pas prier pour apporter son témoignage : «Les tenues de mes enfants m'ont coûté les yeux de la tête et il me reste encore les paires de chaussures à leur acheter. Avec mes économies épuisées, je suis contrainte de prendre des baskets dans ces boutiques spécialisées dans les produits asiatiques. Je n'ai pas le choix, c'est vrai que les prix sont abordables, mais la qualité est relative». La flambée des prix des vêtements pour enfants n'a pas dissuadé la plupart des parents à perpétuer la tradition ancestrale. Tout un cérémonial pour quelques instants de bonheur, aussi bien pour les petits que pour les grands. Toutefois, comme il est de tradition aussi, ils n'ont pas lésiné sur les mots pour dénoncer l'envolée des prix de ces produits dans les bazars et les marchés ainsi que l'absence totale de l'Etat dans le contrôle de ces mêmes prix. A quelques jours de la fête de l'Aïd, les Algérois prennent d'assaut les magasins, bazars et étals de marchés en quête de nouveaux vêtements pour leurs enfants. Comme la tradition le veut, le jour de l'Aïd El Fitr, les enfants se pareront de leurs plus beaux habits. En ce 26e jour de jeûne, le marché de Chéraga, dans la banlieue ouest d'Alger, grouille de monde. Tenant la main aux enfants, les parents passent d'une boutique à l'autre à la recherche du pantalon, de la chemise ou de la robe qui fera plaisir. Même si les magasins sont bien achalandés, l'exercice se révèle un peu difficile pour nombre de papas et mamans. Pas toujours évident de trouver son bonheur à des prix raisonnables. Alors, comment dénicher le vêtement de l'aïd ? Parviendront-ils, tous, à satisfaire les besoins de la famille ? «Trop, c'est trop !», grogne une dame devant la flambée des prix du prêt-à-porter. Il faut entre 1.400 et 2.500 dinars pour s'offrir un pantalon, pas moins de 1.800 et 2.500 dinars pour acquérir une petite robe, et 1.400 dinars à casquer pour un pull over. Epoustouflée par les prix exorbitants imposés par les vendeurs, une maman craint de ne pas pouvoir habiller tous ses enfants, à l'occasion de la fête de l'Aïd. «Je suis obligée de leurs acheter un article chacun puisqu'ils ont été habillés pour la rentrée scolaire». Recherchant du linge pour les petits, un père de famille qui vit du SMIG se plaint de la faiblesse de son pouvoir d'achat. « J'ai vraiment du mal à joindre les deux bouts. Cette année, j'ai été vraiment bousculé par la rentrée scolaire, le mois de Ramadhan et la fête de l'Aïd qui se sont succédé». Convaincu de ne pouvoir trouver des habits pour toute sa progéniture, ce papa décide d'aller faire ses emplettes dans des endroits où les tarifs demeurent accessibles aux familles à faible revenu. «Je ferai mieux d'aller chercher dans les boutiques de friperie, mes gamins mettront pour cette fête de l'Aïd des vêtements déjà portés par d'autres, mais propres». Dans un grand magasin de vêtements pour enfants, un acheteur souligne la bonne qualité des articles même si, relève-t-il «les prix demeurent très élevés». D'après lui, la majorité des produits vestimentaires exposés dans les bazars et les marchés provient de l'étranger. «Les gens optent pour des fringues provenant, pour la plupart de l'Europe, car ils ont confiance en la qualité, et les marques», estime-t-il. Quant à la production locale, il constate qu'elle est assez importante mais la qualité laisse à désirer surtout en ce qui concerne la chaussure. «L'Algérien est un bon consommateur. Il est exigent, c'est pour cela qu'il préfère des produits d'importation», analyse ce client. Plus loin, dans un magasin de chaussures made in China, une mère de trois enfants ne se fait pas prier pour apporter son témoignage : «Les tenues de mes enfants m'ont coûté les yeux de la tête et il me reste encore les paires de chaussures à leur acheter. Avec mes économies épuisées, je suis contrainte de prendre des baskets dans ces boutiques spécialisées dans les produits asiatiques. Je n'ai pas le choix, c'est vrai que les prix sont abordables, mais la qualité est relative». La flambée des prix des vêtements pour enfants n'a pas dissuadé la plupart des parents à perpétuer la tradition ancestrale. Tout un cérémonial pour quelques instants de bonheur, aussi bien pour les petits que pour les grands. Toutefois, comme il est de tradition aussi, ils n'ont pas lésiné sur les mots pour dénoncer l'envolée des prix de ces produits dans les bazars et les marchés ainsi que l'absence totale de l'Etat dans le contrôle de ces mêmes prix.