Venus de différentes villes du pays, des dizaines de jeunes, ayant à peine atteint l'âge de la maturité, convergent presque régulièrement, chaque été, vers la contrée côtière d'Aïn El Turck pour effectuer un bref séjour d'agrément au bord de la mer. L'accent de leur région natale les différencie par rapport aux autres jeunes de cette contrée, qui accueille des millions de vacanciers aux cours de la saison estivale. Selon des sources concordantes, ces jeunes, issus généralement de familles de couches modestes, ne se déplacent de leur lieu de résidence qu'après avoir bien concocter leurs brèves vacances entre amis et/ou voisins de quartier. « J'ai été contacté par un voisin, qui était déjà venu, trois années auparavant, à Aïn El Turck, pour des vacances. Il m'a également informé sur l'ambiance qui dure H24, dans cette région côtière, j'ai alors accepté de faire le voyage » a confié au «Quotidien d'Oran» un jeune âgé de 22 ans, originaire de la ville de Bab Ezzouar, dans la région d'Alger, en vacances dans ladite contrée. Des déclarations presque similaires ont été formulées par nombre de ces jeunes, dont certains ont fait part de leur satisfaction dans la découverte des mentalités liées aux us et coutumes de la population de la contrée d'Aïn El Turck, au point où nombre d'entre eux ont émis le vœu de s'installer définitivement, dans cette partie de la wilaya d'Oran. En toute vraisemblance, l'insuffisance financière dont dispose ces jeunes ne leur permet pas de s'acquitter de nuitées dans les établissements hôteliers essaimés à travers cette contrée dont les tarifs oscillent entre 10.000 et 15.000 dinars, ni encore de louer une habitation qui est proposée à partir de 60.000 dinars pour 20 jours et moins durant la saison estivale. Les places publiques de la commune d'Aïn El Turck et même les plages, colmatent cette brèche pour ces jeunes, qui s'identifie à travers l'insuffisance de moyens financiers pour leur hébergement. En effet, ils sont nombreux à s'installer, pour la nuit, à la place Vassas' notamment et de l'esplanade du 20 Août 1956, situées, toutes les deux, en plein cœur de ladite commune. D'autres encore préfèrent dormir à la belle étoile sur la plage du site Les Andalouses, à proximité du poste de la Gendarmerie nationale tandis que certains moins nombreux, bivouaquent sur les plages des localités côtières situées sur le territoire de la commune d'Aïn El Turck. Selon les témoignages glanées par «Le Quotidien d'Oran» auprès des ces jeunes vacanciers, « ce voyage serait une bonne expérience pour connaître d'autres coutumes et découvrir une prestigieuse région » qui d'après la plupart d'entre eux « fait rêver beaucoup de jeunes et moins jeunes des villes de l'intérieur du pays, qui n'ont jamais vu la mer et encore connu l'ambiance non-stop prévalant dans la contrée côtière d'Aïn El Turck durant la saison estivale ». Notons que la grande majorité des ces jeunes a apprécié leur séjour dans ladite contrée et en faisant remarquer qu'ils «vont d'ores et déjà économiser assez d'argent pour effectuer un autre séjour à Aïn El Turck».