Situé aux confins d'une zone frontalière délimitant la daïra d'Aïn El Turck à celle de Boutlélis, sur le territoire de la municipalité d'El Ançor, le village Guedarra émerge au fil des jours des entrailles de l'anonymat et ce, à la faveur de la réalisation de plusieurs projets d'utilité qui ont suscité l'approbation à l'unanimité de ses habitants. Lancée quelques semaines plus tôt, l'opération d'installation du gaz naturel dans les foyers de ce village, actuellement en cours, figure parmi les projets vivement salués par les villageois qui étaient durement confrontés auparavant au calvaire de l'approvisionnement en bouteilles de gaz butane notamment durant la période hivernale. Selon le dernier recensement, ce village à vocation agropastorale, qui s'étend au pied de la montagne Murdjadjo, abrite 5.000 âmes dont la majorité est des agriculteurs qui exploitent plus particulièrement la culture maraîchère et/ou l'élevage des ovins et des bovins. Il importe de noter qu'un apport d'un montant de 5,5 milliards de centimes vient d'être dégagé pour financer les travaux d'un projet de restauration de la voirie qui sera incessamment lancé dans ce village, apprend-on auprès de la daïra d'Aïn El Turck. Au préalable, il est utile de noter que le réseau d'assainissement et d'alimentation en eau potable, qui faisait grand défaut dans ce village, a été complètement rénové à l'issue d'une opération réalisée dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie de la population. Dans cette même optique signalons aussi qu'une enveloppe d'un montant de 8 millions de dinars a été nécessaire pour la réalisation, près de deux ans auparavant, d'un stade pour les jeunes et moins jeunes habitants de ce village. Notre même source indique également dans ce même contexte qu'un autre projet de réalisation de 50 logements sociaux, qui sont destinés uniquement à la population de Guedarra, sera lancé dans les jours à venir. Il y a lieu aussi de signaler dans ce registre la réalisation, un peu moins de deux années auparavant, d'une annexe de l'APC dans ce village, ayant été d'un grand secours pour les administrés qui étaient dans l'obligation d'effectuer un déplacement d'une distance de près de 10 kilomètres jusqu'à la mairie d'El Ançor pour retirer un simple acte d'état civil. « Il n'existe pas de véhicule de transport entre notre village et la municipalité d'El Ançor. Nous sommes obligés ainsi de solliciter les services d'un taxieur clandestin ce qui n'est toujours pas évident. Je ne vous dis pas les contraintes et les multiples désagréments auxquels nous sommes confrontés en période hivernale en matière de transport », a commenté un villageois de Guedarra abordé à ce sujet par Le Quotidien d'Oran, qui n'a cependant pas omis d'approuver sa satisfaction à l'égard des grands efforts déployés par les responsables locaux pour faire ressusciter Guedarra de ses cendres et ce, à travers la réalisation de plusieurs projets d'utilité publique. Des déclarations similaires ont été formulées par d'autres interlocuteurs, qui ont tenu à faire remarquer « l'amélioration de leur cadre vie à la faveur de la réalisation des projets en question dans leur village, qui avait été oublié des années durant ».