Les commerçants de friperie installés, depuis plus d'une décennie, au marché de la friperie d'El Hamri viennent de lancer un appel aux autorités de la wilaya pour se pencher sur leur cas et mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis leur transfert vers ce site. Selon des commerçants qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, la situation dans ce marché ne cesse de se dégrader. Les exploitants des lieux ont réclamé une prise en charge de leurs préoccupations qui s'articulent autour de l'amélioration du cadre dans lequel ils exercent. Les dernières pluies qui se abattues sur la région ont engendré d'énormes dégâts aux commerçants, apprend-on. Les concernés déplorent l'absence de toitures spécifiques afin de protéger ces petits box. Ils dénoncent, également, l'absence d'éclairage, l'insalubrité des lieux et l'absence d'assainissement des eaux pluviales. Ainsi et en l'absence de toute commodité, les commerçants affirment travailler dans des conditions qui frôlent la catastrophe. Plus de dix ans après leur transfert de la place Tahtaha' vers le nouveau site, rien n'a changé pour les commerçants des vêtements usagés. Les autorités locales avaient prévu, il y a plus de deux ans, un projet visant à assainir la situation à l'intérieur de ce marché mitoyen au Parc d'attraction. Il était prévu dans le programme de l'APC d'Oran, la réalisation d'une charpente métallique laquelle abritera tous les commerçants de ce marché. Cette initiative de la division de l'Urbanisme et de la Planification devait permettre, selon une source communale, l'éradication de toutes les baraques de l'actuel marché. Plusieurs sorites sur site ont été effectuées pour étudier la faisabilité du projet. La nouvelle charpente allait être réalisée selon nos sources, conformément aux normes d'hygiène et de sécurité. Mais depuis rien n'a été fait et le nombre de commerçants a triplé voire quadruplé. Des sources communales ont affirmé, hier, qu'aucun projet n'est prévu, à présent, pour le marché de friperie d'El Hamri. Ces derniers, selon les mêmes sources, ne payent aucun loyer et ne se sont pas rapprochés des services de la commune pour faire part de leurs doléances.