Les souscripteurs des logements AADL devaient choisir, début soirée de lundi dernier, le site de leur choix. Dans une première étape, l'opération de choix des sites englobe 129 000 demandeurs, inscrits en 2013, dans différentes wilayas du pays dont 40 000 à Alger, selon le directeur général de l'Agence nationale d'amélioration et de développement du logement AADL, Mohamed Tarek Belaribi. Pourtant, et durant les premières heures de l'opération lancée ce lundi aux alentours de 20h, les souscripteurs ont rencontré des difficultés pour accéder au site consacré à cet effet. Des milliers d'entre eux n'arrivaient pas à accéder au site internet de l'agence, malgré les assurances du département de Tebboune. La demande étant à son maximum, le site du ministère de l'Habitat ne pouvait supporter les milliers de tentatives de connexion pour le choix du lieu de résidence. En effet, nonobstant l'annonce officielle qui précisait que la date de l'opération de choix des sites n'accorde aucune priorité dans l'affectation, c'est-à-dire que le premier arrivé n'allait pas être forcément le premier servi, le site dédié à cette opération a été vite saturé. Officiellement, l'opération d'affectation des logements se fera selon l'ordre chronologique d'inscription en 2013, et elle ne prendra fin qu'après réception de toutes les fiches de vœux par le biais d'un logiciel utilisé par l'AADL. Des annonces qui n'ont pas dissuadé l'afflux des demandes alors que des souscripteurs ont dénoncé cet état de fait sur les réseaux sociaux, reprochant au ministre Tebboune ses assurances sur la viabilité du site internet conçu, selon lui, «pour pouvoir supporter des milliers de demandes de connexions simultanées.». En 2013, le site pour les logements location-vente de type AADL était rendu inaccessible par la forte demande des souscripteurs. Les plus tenaces de ces derniers n'avaient pas réussi à accéder au site malgré des heures d'assiduité. Certains avaient même fini par abandonner en cours de journée en espérant réussir leur opération plus tard. Pourtant, les mêmes assurances avaient été de rigueur. Ce n'est pas la première fois que les sites d'inscription font défaut aux souscripteurs en tout genre et cette tendance se répète à chaque fois que les sites des ministères sont sollicités, à l'exemple de l'Education entre autres secteurs.