«Le fait de réitérer ses positions en toutes circonstances ne peut de ce fait être considéré comme une insulte ». C'est en ces termes que le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa, répond indirectement à Djamel Ould Abbès, le SG du FLN, dans un communiqué publié « après la réussite du meeting commémoratif du 1er anniversaire du décès du père spirituel de la Révolution algérienne, fondateur du Front des forces socialistes, le militant, le moudjahid et le penseur, Hocine Aït-Ahmed, Rahimahou Allah ». Dans ce communiqué, le FFS «présente ses remerciements et sa gratitude à tous les militants et sympathisants pour les efforts qu'ils ont fournis pour la réussite de cette commémoration » et « remercie les citoyens, les acteurs politiques et sociaux ainsi que toutes les personnalités qui ont répondu à l'invitation» du parti. Le communiqué rappelle que le parti s'est astreint « au silence à l'égard de tous, de l'annonce du décès de Si l'Hocine jusqu'au 40ème jour après sa mort, malgré les tentatives grossières de manipulation des uns et des autres ». Revenant aux propos tenus par les responsables du FFS lors du meeting de samedi dernier à la salle Atlas, le 1er secrétaire rappelle que son parti respecte « amis et adversaires et par dessus tout nous respectons l'exercice politique auquel a droit le peuple algérien c'est pour cela que nous n'avons qu'un seul discours, celui que nous tenons en toutes circonstances : dans nos structures, au sein des institutions, dans nos meetings». «Le fait de réitérer ses positions en toutes circonstances ne peut de ce fait être considéré comme une insulte », affirme encore Abdelmalek Bouchafa, précisant que le «FFS réaffirme la poursuite de son initiative visant la reconstruction d'un consensus national avec toutes les Algériennes et les Algériens».