Les agents de sûreté interne de l'établissement SIE d'Aval Sonatrach, sont revenus, hier, à la charge, en organisant leur quatrième sit-in, en un mois, devant le siège aval. Selon des représentants des travailleurs, cette action de protestation a été décidée par les travailleurs, en soutien à leurs collègues du Sud qui entament une grève de la faim depuis le 11 décembre 2016 et pour dénoncer, aussi, le maintien du contrat à durée déterminée (CDD), depuis 1998. Notre interlocuteur assure que malgré toutes les tentatives de ces travailleurs, auprès de la direction pour la régularisation de leur situation et bénéficier d'un contrat de travail à durée indéterminée (CDI), leur problème demeure entier. Les négociations avec la direction, en 2011, ont abouti au prolongement du contrat, à 5 ans renouvelables, au lieu d'un an, ont expliqué, hier, les manifestants. Ces derniers affirment qu'ils ne bénéficient pas des mêmes avantages que les travailleurs permanents, notamment l'allocation de fin de carrière qui a été remplacée par la prime de cessation de relation de travail pour les CDD, alors que la loi 90/11 est claire sur ce point. « Aucune discrimination entre un travailleur en CDD et un travailleur en CDI ». Les mêmes interlocuteurs ont tenu à préciser que leur mouvement ne se limite pas à Oran, seulement, mais tend à devenir national avec la grève de la faim entamée par les DSP (détachement sécurité patrimoine) du Sud et les TRC (Transport canalisation régional). Ils sont 2.000 travailleurs concernés par ce problème et qui revendiquent des contrats permanents sachant que pour certains, le départ à la retraite est dans quelques années. Ces travailleurs estiment que : «après une période d'essai, le contrat à durée indéterminée devient un droit incontestable. Or, la direction ne veut pas reconnaître ce droit et utilise tous les moyens pour détourner le débat et priver ces travailleurs d'une sortie en retraite honorable». Les protestataires ont tenu à signaler qu'à l'instar des précédentes actions de protestation, aucun représentant du syndicat n'est venu les épauler et aucun responsable de Sonatrach ne les a reçus. Pour les manifestants, «il y a un problème d'interprétation des textes de loi et une discrimination flagrante exercée par la direction entre les travailleurs. En absence de dialogue pour résoudre définitivement, ce problème, la protestation se poursuit par la tenue d'autres sit-in.