Les travailleurs de la SARL «2SP», chargée de la sécurité des complexes pétrochimiques et Sonatrach «Aval» reviennent à la charge. Un sit-in a été observé, hier, devant le siège de l'activité «Aval» par près d'une centaine d'agents de sécurité, venus demander la régularisation de leur situation. Ces travailleurs revendiquent, en effet, les mêmes droits que leurs collègues activant dans les mêmes sites pétrochimiques qui sont sous la direction de la société mère Sonatrach. Selon le représentant de ces travailleurs, «Nous n'avons eu jusqu'à présent que des promesses non tenues. Nous avons été recrutés, lors de la campagne lancée par la direction de l'activité «Aval». Ce n'est que par la suite que nous avons découvert que nous dépendions de la Sarl 2SP». Ils sont 460 agents de sécurité à demander qu'ils soient intégrés comme travailleurs de Sonatrach, bénéficiant des mêmes droits que leurs collègues. Ils sont déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs doléances qui n'ont pas trouvé, jusqu'à présent, d'oreilles attentives auprès de la société 2SP ou Sonatrach. «Nous avons été privés des primes d'intéressement, de transport, de risque et de nuisance. Nous attendons toujours l'augmentation des 20% décidée par le président de la République». Interrogé si leur problème a été exposé à la direction de leur société, notre interlocuteur rétorque que «lorsque j'ai réclamé mes droits, j'ai eu droit à deux retraits sur salaire». Recrutés depuis cinq ans avec contrats à durée déterminée, ces travailleurs comptent aller jusqu'au bout pour une régularisation de leur situation. Leur protestation se poursuit par la tenue de sit-in, chaque semaine devant la direction de l'activité «Aval».