Quelque 50 motos ont été mises en fourrière, selon un bilan dressé par les services de la sécurité routière, au courant du mois de février dernier. Les infractions relevées sont le défaut de casque. Pour minimiser les dégâts liés aux accidents de la route, l'accent est mis sur le contrôle des motocyclettes. Ces motos sont souvent à l'origine de plusieurs accidents de la route. Cette opération, initiée également dans le cadre de la lutte contre les nuisances sonores, a été menée au centre-ville, aux Falaises, à Es-Seddikia, Les Castors et dans d'autres zones, notamment les quartiers d'El-Hamri, Petit-Lac, entre autres. Les policiers ont procédé au contrôle des conducteurs pour s'assurer s'ils sont en possession des documents nécessaires pour circuler. Souvent, c'est soit le manque de documents ou le non-port du casque qui est constaté. Les motos dont des grosses cylindrées et autres de dimensions moyennes ont été saisies et mises en fourrière. Dépourvus, pour la plupart, de dispositifs silencieux, ces motos causent de nombreux désagréments aux habitants, notamment la nuit. Ces opérations, toujours en cours, visent aussi les propriétaires de motos n'ayant pas encore régularisé leurs situations administratives, sachant que ces derniers circulent avec des récépissés et des procurations caduques. Certains conducteurs n'ont même pas le certificat d'assurances, ce qui représente une autre infraction punie par la loi. Depuis le début de l'année, quelque 1.903 motos ont été saisies, en augmentation par rapport à 2015 où les services de la police ont mis en fourrière 1.226 motos, indique-t-on. Par ailleurs, 1210 permis de conduire ont été retirés, pour différentes infractions. De même que 27 véhicules mis en fourrière pour transport illicite de voyageurs, et 16 cas de conduite en état d'ivresse ont été également relevés, durant le mois de février. Les services de la sécurité routière ont également dressé 3 518 amendes forfaitaires à l'encontre des contrevenants de la route et procédé à 1179 mises en sabots.