Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose qui coïncide avec le 24 mars, de chaque année, l'Observatoire régional de la Santé d'Oran, en collaboration avec l'Institut national de santé publique', a organisé, hier, une rencontre, sous le thème : « s'unir pour mettre fin à la tuberculose, ne laisser personne de côté ». Des médecins généralistes ainsi que des médecins spécialistes en pneumo et des épidémiologistes de dix wilayas de la région ouest, ont pris part à cette rencontre, organisée à l'Institut national supérieur de Formation paramédicale (INSFP), à Hai Es Salam.. Selon le docteur Belarbi de l'Observatoire régional de la santé « beaucoup d'efforts ont été consentis dans le cadre du programme de la tuberculose. Le nombre de cas a baissé de 2%. L'incidence a, aussi, baissé. Notre but actuellement, et de lutter contre la stigmatisation et la ségrégation, le dépistage précoce, la sensibilisation et la bonne prise en charge du malade ». Pour Oran, l'incidence de la tuberculose pulmonaire est de 40,2 cas pour 100.000 habitants. Et elle est de 42 cas pour 100.000 habitants pour la tuberculose extra-pulmonaire. De son côté le Dr El Aid de l'Institut national de santé publique, a indiqué que son département œuvre pour l'information sanitaire et que le programme national de lutte contre la tuberculose est l'un des meilleurs programmes de santé. Il a donné ses fruits et que la tuberculose a reculé », et d'ajouter que l'incidence, dans notre pays est moyenne, par rapport aux autres pays. Pour Oran et la région ouest, une baisse sensible a été enregistrée, de 2013 à 2016. Mais l'autre défi qu'on doit prendre en considération c'est le profil épidémiologique. Depuis quelques années la tuberculose extra-pulmonaire prend le dessus. Elle est autour de 62% du nombre des cas. Il faut impliquer toutes les disciplines pour relever ce défit »