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Sous-traitance industrielle: Les entreprises publiques ne jouent pas le jeu
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 03 - 2017

Les entreprises publiques qui sont elles-mêmes des donneurs d'ordres pour les entreprises activant dans la sous-traitance industrielle, sont toujours « frileuses » quand il s'agit de travailler en partenariat avec le secteur privé national.
C'est ce qu'a indiqué hier, le président du réseau des bourses de sous-traitance et de partenariat, M. Kamel Agsous, au forum d'El Moudjahid.
Pour le conférencier, seul le groupe Sonatrach a ouvert ses portes aux sous-traitants privés, le reste des entreprises publiques sont toujours renfermées et refusent de travailler avec le privé qui se trouve à côté, entravant ainsi l'accès des petites et moyennes entreprises aux marchés publics de la sous-traitance, « qu'on le veuille ou pas, les donneurs d'ordres ou les entreprises publiques sont toujours frileuses », regrette-t-il. Le président du réseau des bourses de sous-traitance plaide pour la signature de conventions entre de grands groupes publics et des entreprises de sous-traitance privées, afin d'aboutir à la signature des contrats spécifiques selon les besoins du marché local.
Une proposition qui a été déjà adressée à la tutelle, en l'occurrence le ministère de l'Industrie et des Mines et qui est en attente d'une réponse positive. L'enjeu est de pousser les donneurs d'ordres à travailler avec ceux qui sont près d'eux, au lieu de s'approvisionner auprès des étrangers. Car, et selon Kamel Agsous, seul l'accès aux marchés publics et le partenariat public-privé dans le cadre de développement de l'industrie nationale peuvent garantir l'épanouissement de la sous-traitance industrielle qui demeure très faible, en comparaison avec nos voisins.
Selon l'invité du forum d'El Moudjahid, le nombre total des entreprises algériennes activant dans la sous-traitance industrielle ne dépasse pas les 900 entreprises, soit 10% des entreprises du tissu industriel. Pour lui, ces petites entreprises ont des difficultés pour trouver des marchés au niveau local et à l'international, contrairement à la Tunisie et le Maroc qui excellent dans l'exportation des produits manufacturés. « En 2010, et à la veille de la révolution tunisienne, la Tunisie gagné 12 milliards d'euros à l'exportation des produits manufacturés, alors que l'Algérie était à moins de 1 % à l'exportation de ces produits », dit-il. Et de poursuivre, le problème de la mise à niveau de nos PME, mêlé aux procédures très dures pour pouvoir homologuer nos PME, ne donnent pas beaucoup de chance à ces dernières de pénétrer le marché étranger. Pour le conférencier, le marché local est la bouée de sauvetage du secteur de la sous-traitance industrielle dans notre pays. Interrogé sur les freins qui bloquent l'émergence du secteur de la sous-traitance industrielle, le président du réseau des bourses de sous-traitances a expliqué ce sous-développement par la décroissance du secteur industriel, « l'activité industrielle était de 20 à 22 % du PIB dans les années 80, elle est actuellement à 5 % du PIB seulement », dira-t-il. Il enchaîne, « la SNVI qui travaillait avec 300 sous-traitants à l'époque, travaille aujourd'hui avec 100 sous-traitants seulement ». Tout en affirmant que les choses sont assez compliquées pour le développement de la sous-traitance en Algérie, le conférencier s'est dit tout de même optimiste vu les mécanismes compris dans la loi de finances 2017 et dans la nouvelle loi de développement des PME. Il a affirmé dans ce sens que les pouvoirs publics avaient opté pour une nouvelle approche en inscrivant la promotion de la sous-traitance comme une priorité. Les autorités ont voulu inscrire la sous-traitance comme un instrument de création de richesses afin de réduire davantage la facture d'importation des pièces de rechange et composants des équipements industriels, qui peuvent être fabriqués localement. Sachant que l'Algérie a importé en 12 ans, 220 milliards de dollars de produits manufacturés de l'Union Européenne contre 14 milliards d'exportations durant la même période, de l'Algérie vers les pays européens ». Pour Kamel Agsous, la Sonatrach et la Sonelgaz, à elles seules, ont une facture d'importation globale des composants et pièces de rechange, qui tourne autour d'un milliard de dollars. Et d'affirmer que concrètement, les PME algériennes de sous-traitance peuvent aisément bénéficier de 10 à 20 % de ce montant. Le président du réseau des bourses de la sous-traitance et de partenariat a affirmé que la demande existe et les mécanismes et mesures décidés par l'Etat sont là, « il suffit juste de mettre en adéquation la parole avec l'acte », dit-il, ajoutant que « toute chose ne vaut qu'à l'usage » c'est-à-dire, par des textes d'application « applicables ».
En ce qui concerne la 4ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance « SANIST » prévue du 3 au 6 avril à Alger, M. Agsous a affirmé que cette manifestation est une occasion pour que les PME rencontrent leurs partenaires (les donneurs d'ordres). Sachant que des rencontres B to B sont programmées en marge de ce salon. A noter qu'une cinquantaine d'entreprises et institutions (donneurs d'ordres) seront présentes lors de ce salon, avec à peu près 300 à 400 visiteurs (représentants de PME). Ce salon dédié exclusivement aux professionnels est organisé par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie et placé sous le Haut patronage du président de la République et avec le soutien du ministère de l'Industrie et des Mines, au Palais des expositions, à Alger.


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