L'enlèvement du petit Salim Mahdad à Ath Zemenzer (10 km au sud de Tizi Ouzou), perpétré jeudi dernier, a fort heureusement connu un dénouement heureux. Il a été libéré par son ravisseur dans la matinée de dimanche dernier au grand soulagement de sa famille et de toute la population de la région mobilisée pour exiger cette libération inconditionnelle. Le petit Salim a été retrouvé dans une maison en chantier au village Icherdhiouène dans la commune voisine d'Ath Douala. Les cris du petit Salim ont été entendus par les voisins avant que l'alerte ne soit donnée et les policiers de la sûreté d'Ath Douala ne viennent le récupérer. Il est rentré à son domicile parental, après la procédure d'usage, au milieu de la journée du dimanche où il a été accueilli par une foule nombreuse venue partager la joie de cette délivrance au bout de quatre jours d'angoisse et de peur quant au sort réservé au petit Salim. Le principal auteur présumé de l'enlèvement de Salim Mahdad est un jeune entrepreneur du même village que la victime, a indiqué, hier, le procureur général de la cour de justice de Tizi Ouzou, Mohamed Tayeb Laazizi. Agé de 39 ans, CH.A a tenté de justifier son acte criminel par son besoin d'argent après s'être retrouvé en difficultés financières. Le mis en cause réalisait des logements dans la localité, selon les précisions fournies par le procureur général qui animait un point de presse dans l'après-midi sur cette affaire. Le même individu avait tenté de kidnapper un autre enfant du même village 8 jours auparavant, mais la victime a réussi à échapper à son ravisseur, a révélé le conférencier. Ce dernier n'a pas écarté l'arrestation d'autres personnes impliquées dans cette affaire en soulignant que l'enquête se poursuit toujours, dont l'audition du suspect. Abordant les circonstances de l'enlèvement du petit Salim, M. Laazizi a indiqué que sa famille avait été contactée par téléphone à deux reprises durant l'après-midi de samedi dernier. Et c'était le petit Salim qui était au téléphone, avec un numéro masqué. Mais aucune demande de rançon n'a été formulée, selon le procureur général et le ravisseur devait rappeler dans la soirée du même jour mais il ne l'a pas fait. Ces appels téléphoniques ont permis aux gendarmes d'identifier l'auteur avant de l'interpeller.