A la veille de l'ouverture officielle de la saison estivale, l'anarchie prévalant dans le secteur du transport public, qui agresse le regard du plus imperturbable au niveau de la place Vassas, en plein cœur de la municipalité d'Aïn El-Turck, véritable pan de l'histoire contemporaine de cette contrée côtière, illustre lamentablement ce déplorable état de fait. En effet, la situation de déliquescence, sans cesse décriée par les usagers, franchit allègrement les limites de l'absurdité en cette période de l'année. Ce triste constat, qui s'identifie à travers un éventail de contraintes et de désagréments, suscite l'ire et la consternation des usagers, durement confrontés à ce désordre et pris en otages par une flagrante absence de réaction des services concernés à même d'endiguer un phénomène n'étant pas censé exister. «C'est aberrant et impardonnable !», s'est insurgé, avec une pointe de dépit non dissimulée, un usager domicilié dans la localité de Bouisseville, dans ladite municipalité, abordé par Le Quotidien d'Oran, avant de renchérir : « Je dois prendre mon mal en patience chaque matin pour affronter la cohue, qui règne à la place Vassas pour prendre un véhicule de transport assurant la navette entre Aïn El-Turck et Oran. Pendant la saison estivale je ne sais pas comment décrire la confusion qui règne en maître absolu dans ces lieux». Le même son de cloche se fait entendre chez d'autres usagers devant se rendre à Bousfer village et/ou à El Qaria. Notons que les véhicules taxis autorisés et/ou clandestins ajoutent une touche noire supplémentaire au peu reluisant tableau de la place en question. Il importe de noter également dans ce registre que les responsables locaux ont annoncé, trois années auparavant, la fin du calvaire des usagers, et ce à travers la réalisation d'une gare routière. Il s'agit d'un projet dont l'apport financier à été estimé à 15 milliards de centimes, qui devait être réalisé sur une superficie d'un hectare, à la sortie du quartier de Bensmir, communément appelé douar Naquousse, dans la municipalité d'Aïn El-Turck. Ce projet, dont la réalisation est synonyme de l'éradication définitive de l'anarchie qui règne dans le transport public à la pace Vassas, semble avoir été tout simplement renvoyé aux calendes grecques. Cette déplorable situation, qui a tendance à prendre des proportions démesurées, face d'une part à la croissance de la population locale et d'une autre part au considérable rush estival, fait peine à voir dans cette contrée. Il y a lieu de signaler aussi que l'esplanade du 1er-Novembre 1954, située juste en face de l'ex-siège de la daïra, est malheureusement logée à la même affligeante enseigne avec un lot varié de désagréments sur la circulation automobile et piétonnière. L'itinéraire des bus assurant la navette entre la place du 1er-Novembre et la sortie d'Aïn El-Turck, au rond-point Les Dauphins, est aussi vivement décrié à l'unanimité par les usagers. Ces derniers dénoncent notamment le fait que les transporteurs, bus et taxis, venant d'Oran, empruntent la double voie au lieu de la RN 2, qui longe les six localités de cette commune.