Des groupes de jeunes et moins jeunes ont manifesté leur colère, avant-hier soir, en apostrophant des motards sur la rue Melinette, à hauteur de a localité de St Germain. De nombreux habitants de la localité se sont, ainsi, rassemblés sur la place de Bouisseville, pour dénoncer ces longs défilés nuisibles de plusieurs dizaines de motards. La situation a failli dégénérer lorsque les pilotes des engins ont été pris à partie n'était-ce l'intervention de personnes âgées, présentes sur les lieux de cet incident. Les riverains mécontents ont, à un moment donné envisagé de bloquer la route aux motards. Notons que d'autres grappes de riverains mécontents de la localité de Paradis-plage n'ont pas, également, caché leur intention d'agir de la sorte. En réalité ces riverains en colère, ont dénoncé les nuisances sonores provoquées par les vrombissements des motos de grosses cylindrées, qui ont envenimé l'ambiance pendant ce week-end prolongé. En effet, des dizaines de motards ne portant pas de casque de protection dont certains vêtus uniquement de short ont convergé, ce week-end, vers la contrée d'Aïn El Turck pour se donner en spectacle à travers des exhibitions dangereuses sur les routes et ce, en mettant en péril la vie des piétons et exposant les automobilistes à d'éventuels accidents de la circulation. Les riverains et les commerçants de la municipalité d'Aïn El Turck viennent ainsi, une fois de plus, d'exprimer leur vif désappointement face à la recrudescence, sans précédent des transgressions liées aux nuisances sonores et des exhibitions hautement périlleuses des motos de grosses cylindrées et des quads, notamment. Cette infraction, qui a pris des proportions démesurées, en l'absence d'une véritable opération d'assainissement des forces de l'ordre public, à même de tenter d'éradiquer définitivement ce phénomène, a fait sortir de leurs gongs les riverains et les commerçants, qui ont confié au Quotidien d'Oran' qu'au « cas où aucune réaction ne se manifeste de la part des concernés pour mettre un terme à cette situation de déliquescence aux impacts négatifs sur la population plus particulière les enfants, nous serons dans l'obligation d'agir en conséquence et de fermer l'axe routier ». Nos interlocuteurs s'interrogent « pourquoi aucune opération n'a été entreprise pour tenter d'endiguer ce phénomène, qui exaspère la population et plus particulièrement les automobilistes et a causé la dégradation du cadre de vie des habitants dans ladite municipalité, entre autres », avant d'enrichir avec une pointe de dépit, non dissimulée « nous sommes réveillés en sursaut à des heures indues de la nuit par les vrombissements de ces engins, sans aucun respect pour les personnes âgées et les malades. « Les patients de l'établissement public hospitalier (ex-Cacobatro) sont durement confrontés, de jour comme de nuit. Il est imminent d'agir, en conséquence, pour mettre un terme à cette véritable débandade. Le même son de cloche s'est fait entendre chez d'autres riverains qui ont vivement dénoncé ce qu'ils ont qualifié de « très grave transgression au code de la route, qui met au péril la vie des piétons, plus particulièrement les enfants et expose les automobilistes à des accidents de la circulation » et interpellent les responsables concernés « à réagir afin d'éviter l'irréparable ».