La situation de déliquescence dans laquelle végètent depuis des années les 100 locaux commerciaux ainsi que celle du marché de proximité, installés dans la municipalité d'Aïn El Turck, ne semble, à priori, pas encore être prête de connaitre son dénouement. Ce malheureux état de fait, vivement décrié par les bénéficiaires et par les riverains domiciliés dans les abords des structures en question, a été à l'origine de plusieurs sit-in des concernés, qui ont exprimé leur ras-le-bol. Il importe de noter que les 370 locaux inscrits dans le cadre des dispositifs Cnac, Ansej et Angem, n'ont toujours pas été occupés par leurs bénéficiaires et ce, au même titre que le marché de proximité de Haï Nakhil, dans ladite municipalité. La confection des listes des bénéficiaires, ayant été à chaque fois vivement contestée par les postulants, qui n'ont pas hésité à manifester et même à assiéger le siège de l'APC et celui de la daïra d'Aïn El Turck, a été toujours décriée par les postulants qui se sont sentis lésés. Cependant, les bénéficiaires refusent toujours d'occuper leur nouveau lieu de travail et ce, en invoquant notamment la détérioration de ces locaux, l'absence d'électricité et d'eau courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne ceux installés dans le quartier d'El Bahia, situé à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon. Du coup, la décision de la délocalisation de l'actuel marché de fruits et légumes de ladite commune, est renvoyée aux calendes grecques et ce, au grand dam des habitants domiciliés à l'intérieur et les abords immédiats, qui ne cessent de dénoncer les multiples contraintes et autres désagréments causés sur leur cadre de vie. Toujours est-il qu'un autre son de cloche se fait aussi entendre chez d'autres postulants, des ex-propriétaires de kiosques ayant été démolis pour les besoins de projets d'utilité publique, qui s'estiment avoir été marginalisés dans cette distribution en dépit d'une attestation d'indemnisation, qui leur a été délivrée en 2010 par l'APC de l'époque et qui leur ouvre le droit au bénéfice d'une table dans le nouveau marché de proximité, sis à Hay Nakhil dans la commune d'Aïn El Turck. Notons à ce propos que certains bénéficiaires ont, pour leur part, formulé des réserves, au lendemain de la distribution et ce, au sujet des positionnements des locaux attribués, répartis à travers les trois sites cités en préambule. Livrés aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme depuis leur réalisation, ces locaux commerciaux et le marché de proximité, qui ont constitué le principal vecteur de toutes les spéculations véhiculées sur la place d'Aïn El Turck, se sont dégradés au fil des jours au point de nécessiter une opération d'envergure de restauration. Il y a lieu de souligner dans cette optique que le marché de proximité de Haï Nakhil, qui a été réalisé plus de deux ans auparavant et ayant nécessité un apport financier de 40 millions de dinars, est destiné à accueillir les commerçants du marché des fruits et légumes de ladite municipalité et à contribuer ainsi à endiguer un tant soit peu l'informel. Livré aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme depuis sa réalisation, ce marché s'est dégradé au fil des jours au point de nécessiter une opération de restauration bien avant sa livraison. Ce constat est également valable pour les locaux commerciaux, livrés aux actes de vandalisme et aux actes de pillage, qui ne cessent de se dégrader au fil des jours. Certains ont été carrément squattés par des familles sinistrées.