Le 18 octobre dernier s'est ouvert à Pékin le 19ème congrès du Parti communiste chinois. Réunis tous les cinq ans, les congrès du PCC s'organisent autour de huit jours de réunions décisives. Lors du dernier, le président Xi Jinping a pu sans encombre et sans débat décrocher un second mandat à la tête du parti, donc du pays, et il a pu désigner l'équipe dirigeante de la Chine. Avec ce deuxième mandat acquis avec d'exceptionnelles majorités, XI Linpin, rejoint les deux grands leaders historiques chinois Mao-Tsé Toung et Dzeng Xiaoping. Dans sa courbe de popularité apparente. Il a été largement ovationné par les 2330 délégués présents (les très rares abstentions se comptaient sur les doigts d'une main). Mais c'est 2330 militants désignés qui avaient la rude tâche de représenter les 98 Millions des membres du Parti Communiste Chinois. Ces derniers ayant pour fonction de prendre en compte et de retransmettre au congrès les récriminations et inquiétudes des 1,374 milliard de citoyens chinois recensés en 2011. Ce dernier dialogue fut évidemment infiniment discret. A l'inverse, pour les curieux et spécialistes, un chercheur de l'IRIS a répertorié, fiches de renseignement à la main, plusieurs centaines de dirigeants anciens et nouveaux. A lire : http://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2017/10/Asia-focus-46-octobre-2017.pdf Pékin : surtout pas d'inversion générale de cap Dans les années 1950, la Chine a mis en place «les quatre modernisations» pour relancer le dynamisme de l'économie. Une série de mesures a été prise pour développer à la fois l'agriculture, l'industrie, la défense nationale et les sciences et technologies. Pékin a aussi décidé de suivre une économie de marché à orientation socialiste en ouvrant le pays au commerce extérieur et à l'investissement étranger. « Conséquence: La Chine est aujourd'hui la deuxième économie mondiale. Depuis son arrivée au pouvoir, le secrétaire général du Parti communiste et président chinois Xi Jinping applique «la cinquième modernisation» qui consiste en une réforme profonde et intégrale tant sur le plan économique que socioculturel, et à renforcer la lutte anti-corruption et l'Etat de droit », note les Echos mais pour suit le quotidien français, les actions menées par Pékin ont porté leurs fruits. Des progrès notables ont été enregistrés en matière de réduction de la pauvreté et de lutte contre la corruption. Entre 2012 et 2016, près de 14 millions de chinois sont sortis de la pauvreté, chaque année. Le revenu moyen par habitant a augmenté de 10,7% par an en milieu rural. La vaste campagne anti-corruption «Chasse aux tigres et aux renards» initiée par Xi Jinping a été positive. Quelque 700 mille fonctionnaires de tous échelons ont été sanctionnés. Malgré les fluctuations de l'économie mondiale, le PIB chinois est passé de 54.000 milliards de yuans à 80.000 milliards de yuans (12.100 milliards de dollars) au cours des cinq dernières années. La Chine est la deuxième économie mondiale passant devant le Japon. Mais les défis auxquels la Chine doit faire face restent de taille : l'écart entre riches et pauvres ne cesse de se creuser, la division sociale s'aggrave, la corruption reste importante et la dette publique atteint près de 260% du PIB au milieu de 2017. Sur le plan régional, la Chine connait la nouvelle concurrence de la population l'Inde qui est passe de devenir la plus nombreuse de la planète et des frictions fréquentes ont lieu avec le Japon, le Viêt-Nam et d'autre pays de l'Asie du Sud-est, pour le contrôle de la Mer de Chine. Les actions menées par Pékin néanmoins ont porté leurs fruits. Des progrès notables ont été enregistrés en matière de réduction de la pauvreté et de lutte contre la corruption. Entre 2012 et 2016, le revenu moyen par habitant a augmenté de 10,7% par an en milieu rural. La vaste campagne anti-corruption «Chasse aux tigres et aux renards» initiée par Xi Jinping a été positivement vécue par la population. Dernier gros problèmes :la pollution et le réchauffement climatique ; Poutine prône la réconciliation intérieure avec une forte police Vladimir Poutine prône la réconciliation entre Russes, et pour symboliser cette bonne intention, Vladimir Poutine vient d'inaugurer un vaste mémorial en Bronze, au centre de Moscou, justement situé boulevard Sakharov. Sakharov fut un grand intellectuel russe, prix Nobel mais fut également un sacré dissident antisoviétique. En décalage avec les Occidentaux, les Russe fêtent Noël le 7 janvier. Surtout, ils honorent aujourd'hui autant les victimes du communisme tout en commémorant les héros de la Révolution d'Octobre 1917. Poutine se veut l'héritier de tout ce qui fait la grandeur et l'unité de la Russie, et ça comprend la démesure des souffrances qu'elle a subie. Evidemment, ces larmes de crocodile écœurent les dissidents d'aujourd'hui qui ont lancé une pétition pour faire libérer un historien spécialiste du goulag qui serait victime d'une manipulation policière » note le quotidien français les Echos. La Russie a également adopté en juillet dernier, des mesures limitant fortement la liberté d'expression sur Internet, intensifiant la surveillance des activités en ligne et s'appuyant sur des poursuites à l'encontre de personnes critiques sous couvert de lutte contre le terrorisme, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié récemment ? Trumpette d'or Quand à l'inénarrable Trump qui vient de quitter l'institution internationale de culture, l'Unesco avec Israel, on apprend que quelques uns de ses plus proches conseillers de Donald Trump avaient pris plus que des contacts sympathiques avec les renseignements soviétiques. Coté face, La communauté du renseignement des Etat a rendu publics ses soupçons outragés d'une ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016 dès octobre 2016 et le gouvernement américain a accusé le gouvernement russe d'avoir interféré avec les élections présidentielles en décembre 2016 . Coté pile, les agents des deux bords ont échangé lors de la dernière élection présidentielle de bonnes informations pour affaiblir Hillary Clinton, la candidate démocrate