ALCOMSAT 1 assure une couverture totale de l'Algérie mais aussi de l'Afrique du Nord et de tous les pays du Sahel. C'est le DG de l'ASAL qui le confirme. Ce système de télécommunication spatiale permet, selon lui, de mettre en place un réseau de transmission de données ( ), de téléphonie ( ), de télédiffusion, de couvertures directes de divers événements, téléformation, télémédecine Son programme repose sur la coordination des fréquences, l'arbitrage dans le risque d'interférences entre d'autres satellites à l'étranger Deux segments au sol, un à Bouchaoui et le second à Bouguezoul (Médéa), permettent le transfert du savoir-faire et maîtrise, contrôle, gestion et exploitation du système des télécommunications L'exploitation du satellite est assurée par 323 cadres et ingénieurs dont 167 ont été formés dans l'expertise satellitaire. «Actuellement, le satellite est en phase de test sur orbite», dit Oussedik. Un business-plan est en cours d'élaboration pour garantir sa rentabilité, assurer une satisfaction optimale des citoyens et prouver sa compétitivité à l'international. Un documentaire a été diffusé pour présenter le centre d'Oran pour le développement des télécommunications inauguré le 23 février 2012 et où a été construit ALCOMSAT 1. Construction qui a pris 15 ans. Le DG d'Algérie télécoms a, lui aussi, expliqué l'exploitation commerciale du satellite. Il fera un état des lieux du marché national en notant que ce sont 960 Mhz de capacités spatiales qui sont consommées par les opérateurs algériens dont 680 sont dédiées au réseau de données et 280 à la télédiffusion pour un montant de 50 millions de dollars. Il annoncera que ce montant augmentera dans les trois prochaines années, «près de 100 millions de dollars seront dépensés chaque année». ALCOMSAT 1 cible les entreprises et institutions nationales et pourra héberger d'autres chaînes étrangères». Il est prévu pour cela le recensement des bouquets favoris des Algériens sur plusieurs satellites. L'objectif est pour que le citoyen garde une seule antenne et bénéficie des bouquets favoris par l'ouverture vers ALCOMSAT 1. «Il faut pour cela et aussi pour internet à haut débit que le citoyen ait les équipements prévus», conclut-il. Le DG de TDA fera savoir pour sa part que l'entreprise qu'il dirige collabore à la conception du sous-système de télédiffusion. Il explique que le site ASAL et le siège TDA sont reliés ensemble par fibre optique pour l'exploitation des services de radiodiffusion. Les 9 émetteurs qui existent actuellement permettent de capter un bouquet de plusieurs dizaines de chaînes et devra passer à quelques centaines d'autres mais «tout dépendra de l'équipement du citoyen». ALCOMSAT 1 permet à l'Algérie «une souveraineté sur la diffusion terrestre pour 5 chaînes TV, 55 radios et le fil APS». Il tend à faciliter la haute définition (HD), la spécificité et l'attractivité «A3 seulement diffuse en HD pour l'instant», note-il. En prévision, 24 chaînes en HS et en HD. «Il doit devenir un satellite phare, il alimentera les chaînes étrangères selon les prix du marché», dit le DG de TDA.