Les souscripteurs au projet des 300 logements de type LPA de la société immobilière «CNC Sapa Pig Sadria», sis à Ali Mendjeli, unité de voisinage (UV) 20, ont tenu hier un rassemblement devant la direction du logement pour dénoncer l'énorme retard dans la réalisation du projet qui date de 2011, «mais qui n'existe encore que sur du papier, alors que nous avons déjà payé entre 65 et 100 millions de centimes», disent les concernés. Selon le représentant des protestataires, M. Rabah, les souscripteurs sont en train de constituer une association et ont déjà déposé le dossier à la wilaya pour l'agrément et ce, pour mieux se défendre. «Nous ne comprenons pas ce qui se passe, alors que les autres projets LPA ont été lancés et pour certains déjà avancés à 80% et plus, le nôtre tarde à voir le jour et ce, malgré les promesses de la direction du logement qui nous déclare à chaque fois que c'est juste une question de temps. Pourtant, fera-t-il savoir, nous avons déjà avancé au titre de la 1ère tranche entre 65 et 100 millions, selon le nombre de pièces du logement. En plus du fait, note-t-il, que le problème du terrain et tous ceux afférents au titre de propriété ont été réglés». «En 2016 et suite à une intervention de cette même direction du logement, une réunion a eu lieu avec le promoteur et un comité de suivi des travaux a été mis en place, avec au bout un engagement écrit de remise des clés pour fin 2017. Malheureusement nous sommes en 2018 et le taux d'avancement du projet n'a pas bougé, se situant toujours à 1%. Ce que nous voulons maintenant, c'est que la wilaya lui retire le projet et en charger un autre pour l'achèvement des travaux», dira notre interlocuteur. Contacté de nouveau en fin de matinée, ce dernier dira qu'ils ont été reçus par le 1er responsable de la direction du logement qui leur a annoncé que lui-même va se déplacer sur site pour faire un constat de visu de la situation, qui fera l'objet d'un rapport qui sera remis au wali. Et cela, ajoute-t-il, en considération de l'ultimatum donné dernièrement par le chef de l'exécutif aux promoteurs immobiliers «défaillants», leur intimant l'ordre de lancer les travaux de leur projet sous peine de le leur retirer et fixant comme date butoir, à cette menace, le 28 du mois de février en cours.