Dans le cadre de la convention de financement (de 15 millions d'euros) signée par notre pays et l'Union européenne pour la mise en œuvre d'un Programme d'Appui à la Diversification de l'Economie pour le secteur de la pêche et de l'aquaculture (DIVECO 2), deux experts français, dont M. Dominique Remaud se trouvent depuis dimanche dernier à l'école de pêche de La Marsa, une annexe de l'Institut d'Alger. Leur mission : former des formateurs algériens dans tous les métiers qui gravitent autour de la pêche et de l'aquaculture. Cette formation qui s'étalera sur deux mois et demi à raison d'une semaine entrecoupée de 15 jours de repos concerne une vingtaine de fonctionnaires exerçant dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture, a-t-on appris de Mme Latifa, cadre-responsable au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Selon elle, «l'objectif du programme DIVECO 2 qui s'inscrit pleinement dans le cadre du Plan national AQUAPECHE 2020 vise essentiellement à augmenter la diversification économique du pays au travers du développement durable et l'amélioration des performances économiques du secteur de la pêche et de l'aquaculture». Pour rappel, DIVECO 2 est un plan complémentaire de DIVECO 1 destiné, lui, à l'agriculture, l'agroalimentaire et au tourisme, et auquel une somme de 20 millions d'euros (17,5 millions financés par l'Union européenne et 2,5 millions financés par l'Algérie). A noter enfin que l'Algérie ambitionne à travers ces programmes d'atteindre une production aquacole de 100.000 tonnes de poisson, contre 5000 actuellement.