L'équipe nationale de football disputera son deuxième match amical en une semaine, cet après-midi (17h00, heure algérienne), contre son homologue d'Iran à Graz en Autriche. Ce match intervient après celui disputé jeudi dernier au stade du 5-Juillet contre la Tanzanie et soldé par une victoire de 4-1. L'équipe nationale version Madjer subira un test assez difficile contre l'Iran qui est un adversaire différent de la Tanzanie, dans la mesure où la sélection perse est qualifiée au Mondial-2018 de Russie. L'Iran affrontera en Russie les sélections du Portugal, du Maroc et d'Espagne. L'Iran, qui vient de perdre en amical contre la Tunisie (1-0) à Tunis, aura à cœur de se racheter et de renouer avec la victoire, alors que l'Algérie ambitionne de continuer sur sa lancée et de réaliser un résultat encourageant contre l'Iran, c'est-à-dire un nul ou une victoire. Le sélectionneur national, Rabah Madjer, qui a testé un nouveau schéma tactique contre la Tanzanie, à savoir le 3-4-2-1, devrait reconduire ce dispositif pour mieux le peaufiner. Toutefois, et craignant la défaite, il se pourrait qu'il retourne au schéma classique du 4-4-2 en raison de la stature de l'adversaire. Les nombreuses absences au sein de la sélection, notamment Bentaleb, Bennacer et Slimani, devraient amener Madjer et ses adjoints à ne pas reconduire la tactique du 3-4-2-1, laquelle est basée sur la présence sur le terrain de ces joueurs. En somme, Madjer risque de se retrouver en train d'essayer des dispositifs tactiques et de chercher son équipe-type, alors que les échéances approchent et les dates FIFA ne sont pas nombreuses. Pour ce match contre l'Iran, l'équipe nationale devrait être remodelée, notamment en défense. Ce compartiment demeure toujours le point faible de l'équipe et a montré, une nouvelle fois, beaucoup de fébrilité face à la faible équipe de Tanzanie. Madjer et ses adjoints sont ainsi appelés à trouver des solutions en défense, laquelle a été malmenée par le joueur tanzanien Samata. Qu'en sera-t-il face aux attaquants iraniens qui sont plus chevronnés ? Madjer est ainsi appelé à trouver des solutions et aligner une défense qui rassure, laquelle doit être complémentaire avec le milieu du terrain. Pour rappel, son adjoint Djamel Menad avait déploré le flottement et le vide entre les compartiments défensif et du milieu, ce qui devrait amener Madjer et ses adjoints à revoir l'effectif et à donner par la même occasion la chance à des joueurs qu'ils n'avaient pas titularisés contre la Tanzanie. Les joueurs du milieu sont souvent essoufflés et ne récupèrent pas assez de ballon pour relancer le jeu, d'où la nécessité d'essayer d'autres éléments. En attaque, il faudrait s'attendre à la reconduction de Bounedjah qui aura été la révélation de cette sélection dans la mesure où il a confirmé son statut de chasseur de buts. Son entente avec Mahrez, Hanni et Soudani lui a permis de marquer des buts et de s'affirmer en sélection. Il devrait ainsi confirmer son excellente forme contre l'Iran. Il faut aussi relever que Madjer, qui a écarté plusieurs joueurs de la sélection comme Feghouli et Boudebouz, n'est pas encore parvenu à trouver un meneur de jeu ou un patron pour l'équipe. Un chantier qui reste ouvert pour Madjer et ses adjoints dont les résultats et les prestations de l'équipe ne sont pas convaincants.
