En perspective de la réception du nouveau marché de voitures d'occasion, une délégation composée des membres de l'exécutif communal et des élus, à leur tête le maire d'Oran, effectuera une visite sur site, au courant de cette semaine, pour un constat des lieux et ce, avant la réception finale du projet. Ce nouveau marché dont la réception était prévue au courant de ce mois, a été reporté pour quelques jours. Selon des élus de l'APC, hormis quelques petites retouches, les travaux ont été achevés et le marché devrait être opérationnel le mois prochain. Nos sources indiquent, qu'avant l'ouverture du marché, la commune a arrêté les tarifs relatifs au droit d'accès de véhicules. Le prix arrêté est, pour les jours de semaine, de 100 DA pour les véhicules légers, 300 DA pour les camions, 500 DA pour les engins et 200 DA pour les motos. Un prix spécial est fixé pour le vendredi, qui est respectivement de 500 DA, 1.000 DA, 1.500 DA et 600 DA. Nos sources indiquent que le maire d'Oran, M. Boukhatem, qui suit de près le projet, a instruit l'entreprise chargée des travaux de livrer le projet dans les plus brefs délais et ce, pour mettre fin aux marchés informels qui causent de sérieux problèmes de stationnement sur les artères actuellement occupées par des marchands de véhicules. Ce marché, érigé sur le site des anciens abattoirs, permettra aussi à la commune d'Oran de renflouer ses caisses. Le nouveau marché, d'une capacité de plus de 500 véhicules, permettra de libérer les artères et les trottoirs occupés, depuis plus d'une décennie, au quartier de l'Hippodrome, du 2ème périphérique et à Courbet, transformés, au fil des ans, en marchés informels de véhicules. C'est, aussi, un soulagement pour les habitants de ces quartiers qui n'ont pas cessé d'interpeller les responsables locaux pour la délocalisation de ces marchés informels. Ce marché s'étalera sur une superficie de 7 ha, et sera équipé de toutes les commodités. Des bureaux seront ouverts pour faciliter sur place les démarches administratives de vente et d'achat selon la même source. Malgré l'ouverture du marché de voitures d'occasion à El Kerma, les marchés informels du quartier Les Castors d'El Makkari et celui de Bastié au secteur urbain Ibn Sina sont toujours florissants. Après l'ouverture de ce nouveau marché, l'APC entreprendra les démarches nécessaires pour mettre en application un arrêté interdisant la vente de véhicules dans les espaces informels sur le territoire de la commune. Le marché informel de voitures des Castors est à l'origine de nombreux désagréments pour les riverains. Les ruelles de ce quartier sont, à longueur de journée, squattées par les vendeurs et les courtiers de voitures d'occasion. A mi-chemin entre Haï Chouhada (ex-Les Castors) et l'Hippodrome, l'avenue Abou Darham a perdu son caractère résidentiel pour se transformer aujourd'hui, en un véritable point noir. Il s'agit d'un marché illégal mais aussi un système bien rôdé qui ne favorise ni la quiétude des riverains ni l'économie qu'il prive d'importantes entrées fiscales. Des véhicules de toutes marques, de toutes puissances, de tous types, à tous les prix, pour tous les goûts affluent, quotidiennement, vers ce marché éminemment informel de l'automobile. Dans le quartier de Bastié, un autre fief de vendeurs de tacots, la situation n'est guère meilleure. Elle est, encore, plus compliquée entre 17 et 18h, soit aux heures de pointe et de sortie de bureaux ou des lieux de travail. Des bouchons de plusieurs dizaines de mètres se forment, allant jusqu'à perturber la circulation automobile.
