Le siège du P/APC d'Oran a abrité hier la troisième session ordinaire de l'Assemblée qui a été tenue en présence du maire d'Oran, M. Noureddine Boukhatem, des deux secrétaires généraux de l'APC, des membres du Conseil syndical, des élus et des cadres communaux. Pas moins de 07 points ont été débattus et approuvés à l'unanimité, dont le budget supplémentaire (B.S). En effet, la perception de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, la modification de la délibération conclue de gré à gré avec la Sonelgaz pour la fourniture d'énergie électrique pour le réseau de l'éclairage public de la commune d'Oran, le marché de régularisation conclu avec l'entreprise «El Mehdi» pour la fourniture du matériel informatique (consommable), le marché de régularisation conclu avec l'entreprise «Essadek» pour la fourniture des affaires de bureau et le droit d'accès au jardin municipal d'El-Hamri, ont été parmi les points débattus et approuvés. Par ailleurs, selon les rapports établis, la Division des Finances vient d'accomplir un travail remarquable durant ce semestre en abaissant le déficit qui était de 124 milliards de centimes à 22 milliards. Elle a en plus réussi a payer ses dettes avec les 03 EPIC : Oran Vert (2 milliards cts), ERMESO (07 milliards cts), Oran Propreté (02 milliards cts), ainsi que la Régie des Arts et de la Culture (03 milliards cts), le centre d'enfouissement CET (03 milliards cts), les uvres sociales (40.000 DA), les cantines scolaires (14 milliards cts), le Bureau d'aide Sociale (800 millions de cts). On a aussi décidé d'octroyer une prime de 5000 dinars de l'Aïd El-Adha pour les travailleurs. De cette session il ressort que de grands efforts ont été fournis par les différents services pour renflouer les caisses de la plus grande commune d'Algérie. «Il faut commencer par les 21 impôts et taxes qui reviennent de droit à la commune. Nous sommes optimistes pour l'avenir, car tout le monde est mobilisé pour arriver à un but qui est de renflouer nos caisses. Prenons l'exemple de la taxe d'habitation de la cité Akid Lotfi, Canastel, ou le côté Oran de Belgaïd qui renflouent les caisses de la commune de Bir El-Djir alors qu'ils nous reviennent de droit. Je félicite toutes les Divisions pour leur dévouement, car des progrès constants se font quotidiennement. La Régie Communale des Pompes Funèbres peut s'autofinancer et elle a les capacités nécessaires pour le faire. Nous essayons d'équilibrer et d'ajuster le budget communal», a souligné le maire. «Oran est une ville urbanisée, des feux tricolores sont indispensables à Akid Lotfi au lieu des dos-d'âne.» A signaler que plusieurs dossiers ont été étudiés comme celui des associations à caractère socioculturel, où un assainissement aura lieu dans les prochains jours. «Les associations fantoches n'ont pas leur place à Oran. Un sommier de consistance sera élaboré par la Division de la Réglementation Générale (DRG)», conclut le premier magistrat de la ville.