Après une fermeture de près de cinq mois, le marché de véhicules de la commune Benfréha a été rouvert aux courtiers et aux clients désireux d'acquérir un véhicule. En effet et selon des sources proches de la daïra de Gdyel, les services de la commune de Benfréha, après l'appel d'offres lancé par l'APC, un soumissionnaire a été retenu et le contrat de location finalisé. La réouverture de ce marché est une aubaine pour la commune qui pourra ainsi renflouer ses caisses et partant appliquer les directives du ministère de l'Intérieur quant à la création de la richesse par les communes. Cet appel d'offres vient suite à l'autorisation aux communes de louer leurs biens immobiliers, afin de renflouer leurs trésoreries. L'avis d'appel d'offres avait été lancé à la fin du mois d'août écoulé, pour permettre aux soumissionnaires de proposer la meilleure offre de location qui permettrait la satisfaction de toutes les parties, la commune d'un côté et le futur acquéreur de l'autre. Ainsi, cette opération a fait ressortir une meilleure offre, venant d'un particulier qui devra se départir de la somme de 7,5 milliards de centimes annuellement, afin de jouir du marché communal pour voitures. Une bonne opération pour la commune de Benfréha qui pourra ainsi voir sa trésorerie renflouée. Cette opération permettra la réouverture du marché pour voitures au grand public, sachant que depuis des années, ce lieu a de tout temps connu une véritable affluence d'acheteurs et de vendeurs d'automobiles d'occasion. Depuis quelques années, ce marché est devenu le principal lieu où l'on peut acquérir ou céder son véhicule. Contrairement au marché de Benfréha, l'ouverture du nouveau marché de véhicules d'El Hamri à Oran ne semble pas susciter un engouement pour les courtiers d'Oran qui préfèrent de loin occuper l'espace public au niveau du marché informel des Castors. Ce « souk » qui est à l'origine de nombreux désagréments pour les riverains, devait être éradiqué. Toutefois les ruelles de ce quartier sont toujours squattées par de nombreux courtiers. Abordés à ce sujet, des courtiers ont affirmé qu'ils boudent le nouveau marché à cause des taxes d'entrée. Pourtant, et de l'avis de sources proches de la commune, les taxes fixées par l'APC ont été minutieusement étudiées pour permettre l'accès à un maximum de courtier. Même les potentiels clients en quête d'un véhicule ne semblent pas attirés par ce nouveau marché et semblent plutôt privilégier le marché informel. « Outre le problème des taxes d'accès, il faut signaler que les clients se sont habitués au marché des Castors, et beaucoup ignorent même l'existence d'un nouveau marché », affirme un courtier. Ce dernier indique que l'achat et la vente de la majeure partie des voitures s'effectue au niveau des marchés informels. Après plus de huit mois de travaux d'aménagements, le nouveau marché d'El Hamri, totalement aménagé, a été ouvert il y a plus de cinq mois. La mise en exploitation de ce site a été décidée à l'issue d'une visite effectuée par le maire d'Oran et les membres de son exécutif, pour un constat de visu. En parallèle, les marchés illicites de vente de voitures au niveau du quartier de l'Hippodrome, à Courbet et au niveau du 2ème périphérique devaient être interdits par arrêté du président de l'APC. Pour interdire toute activité sur ces sites, des dispositions devaient être prises conformément à la loi pour interdire tout stationnement de véhicules en dehors des espaces réservés légalement aux salles des fêtes ou autres commerçants. Avant l'ouverture du marché, la commune a arrêté les tarifs relatifs au droit d'accès de véhicules. Le prix arrêté est, pour les jours de semaine, de 100 DA pour les véhicules légers, 300 DA pour les camions, 500 DA pour les engins et 200 DA pour les motos. Un prix spécial est fixé pour le vendredi, qui est respectivement de 500 DA, 1.000 DA, 1.500 DA et 600 DA. Ce marché, érigé sur le site des anciens abattoirs, devrait permettre à la commune d'Oran de renflouer ses caisses. C'est, aussi, un soulagement pour les habitants de ces quartiers qui n'ont cessé d'interpeller les responsables locaux pour la délocalisation de ces marchés informels. Malheureusement, ils vivent toujours le calvaire.