Mouwatana appelle les « candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle » à ne pas « crédibiliser, par leur présence, un scrutin dont l'issue ne fera aucun doute, à l'instar des scrutins précédents », et estime que « le pays entrera dans un cycle de décomposition de l'Etat lui-même » si « le Président actuel devait être imposé pour un autre mandat en transgressant la Constitution ». Dans un communiqué, signé par Djilali Soufiane, coordinateur général de Mouwatana, il « relève avec satisfaction l'échec de la tentative de prolongation illégale et anticonstitutionnelle » de l'actuel mandat présidentiel. « Les négociations, menées en dehors de tout cadre légal pour entraîner le pays vers l'aventure du report des élections, ont démontré à ceux qui avaient encore un doute que le régime actuel n'est intéressé que par son propre maintien au détriment du pays », indique le communiqué. Mouwatana estime que « le pouvoir tentera, encore une fois, de se maintenir, cette fois-ci par un 5e mandat aussi scandaleux que dangereux pour le pays ». Par ailleurs, « Mouwatana réitère avec force son refus d'un cinquième mandat mais s'il devait advenir, il se réserve le droit de faire appel aux citoyens pour exprimer leur refus de l'usurpation de leur souveraineté de façon claire et active ». Le Mouvement espère que « les candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle refuseront de crédibiliser, par leur présence, un scrutin dont l'issue ne fera aucun doute, à l'instar des scrutins précédents ». Pour Mouwatana, « les échecs sans appel de l'actuel régime, dans la gestion politique, économique et sociale feront le lit d'une révolte populaire dont les conséquences pourraient être dévastatrices si un changement significatif et un nouvel espoir ne sont pas à l'ordre du jour ».