Le règne du sordide, qui s'est installé en maître absolu dans la prestigieuse municipalité côtière d'Aïn El Turck, ne semble à priori pas prêt de céder son trône. Pis encore, la déchéance a tendance à prendre des proportions exécrables au fil des jours, en favorisant piteusement ainsi l'incivisme, qui finalement ne fait pas de grands efforts pour parapher sa morbide empreinte sur les paysages du chef-lieu, à l'instar des trois autres municipalités que compte la daïra d'Aïn El Turck. Ce navrant état de fait a fait réagir l'organisation nationale de la protection de l'environnement et de l'énergie renouvelable et ce, à travers une requête adressée au wali d'Oran, pour attirer son attention et tenter ainsi de sauver ce qui reste des meubles. Contacté à ce sujet, le président de cette organisation, M. Benyahia Bahri, n'est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer «l'insalubrité qui s'est installée au fil du temps dans cette partie de la wilaya à la faveur du laxisme et de l'absence de concertation entre les responsables locaux et les associations, qui sont disposées à apporter leur aide pour tenter de redorer le blason terni de cette contrée, synonyme de l'amélioration du cadre de vie de la population et celle du séjour pour les millions de vacanciers». Notre interlocuteur s'est insurgé au sujet «de la déchéance des plages et de la repoussante saleté des boulevards et des plages, qui tend vers un navrant enlisement dans le morbide». En effet, selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d'Oran la cruelle désuétude dans laquelle végètent les plages de la contrée d'Aïn El Turck, augure à priori une énième situation de déliquescence fétide, similaire à la précédente saison estivale. Aune opération, qui mérite d'être signalée, n'a été entreprise pour tenter d'améliorer, quelque peu, le cadre de séjour pour les millions de vacanciers attendus cet été. La dernière saison estivale a laissé un goût acerbe, enfanté par une panoplie de couacs, qui aurait en principe dû servir de leçon et susciter une réaction pour tenter d'éradiquer un tant soit peu le lot varié de contraintes et autres désagréments, qui ont lamentablement gâché le séjour d'agrément à des dizaines de familles, venues l'été dernier de toutes les régions du pays et même de l'étranger, pour déstresser et profiter des plaisirs que procure la mer. L'insalubrité repoussante des plages a figuré en pole position dans l'éventail de désagréments, qui a provoqué un tollé de mécontentement chez les vacanciers. La dernière déliquescence estivale a été vivement dénoncée par la majorité des estivants, dont certains ont juré de choisir une autre destination pour leurs prochaines vacances. La repoussante saleté des plages a fait réagir de nombreuses personnes, qui ont exprimé leur vif désappointement en dénonçant le laxisme ayant enfanté cette situation de pourrissement au sens propre du terme. «Nous invitons le chef de l'exécutif de la wilaya d'Oran à effectuer une visite inopinée, afin qu'il constate de visu, la pitoyable déchéance de cette contrée et de ses plages où tout se réduit insidieusement en peau de chagrin et ce, dans la plus cruelle indifférence des uns et des autres».